Marguerite Bangerter : Spiritualiser le quotidien

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Il est difficile de ne pas se laisser gagner par l’angoisse et l’inquiétude devant le gâchis, la confusion et le désordre généralisé dont les pires catastrophes paraissent devoir être l’inévitable aboutissement. Pourtant, malgré cela, je pense que, en dépit des inconvénients et de l’insécurité où nous sommes, il ne faut pas minimiser la chance qui nous échoit de vivre une époque de grand bouleversement comme celle-ci, qui offre à chacun l’occasion de participer pour une part accrue à l’influence déterminante que notre action peut avoir sur l’orientation du futur.


Robert Linssen : Mémoire et sciences électroniques

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Nous avons toujours insisté sur l’importance de l’unité physique, psychique et spirituelle de l’homme et du monde. Nos arguments ont été, jusqu’à ce jour, beaucoup plus philosophiques et métaphysiques que strictement scientifiques. Les travaux récents de deux savants suédois, Holgar Hyden et Egyhazie, de l’Université de Gôteborg, ont comblé une lacune importante, existant dans les explications tentant d’établir les rapports entre les mondes physiques et psychiques.


Robert Linssen : Hommage à Carlo Suarès

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Carlo Suarès est né à Alexandrie (Egypte) en 1892. Il suivit les cours d’architecture à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris et obtint son diplôme d’architecte après la guerre de 1914-1918. Dès 1921 il prit contact avec Krishnamurti dont il fut longtemps l’un des amis et collaborateurs les plus proches. L’activité littéraire de Carlo Suarès débuta vers 1927. Il publia dès lors plusieurs ouvrages parmi lesquels : « La Nouvelle Création », « La comédie psychologique » et « Quoi Israël ». La « Comédie psychologique », œuvre monumentale publiée vers 1930 aux éditions Corti à Paris doit être considérée comme l’un des écrits les plus fondamentaux de l’auteur. Carlo Suarès y montre le carac­tère provisoire et conflictuel de la conscience de l’égo. Il y expose les trois phases de l’histoire de l’évolution psychologique du « moi ». Pre­mière phase : naissance. Seconde phase : maturité. Enfin et surtout, troisième phase : éclatement ou libération.


Jean-Louis Siémons : La Théosophie et les états de conscience après la mort

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Une chose paraît certaine : que ce soit en Inde, en Egypte ou en Grèce, les candidats aux Grands Mystères recevaient la révélation tangible des réalités de l’au-delà, étaient entraînés à vivre l’expérience de la mort – en toute conscience. Un passage d’Isis Dévoilée précise même que le sarcophage vide, trouvé au cœur de la Grande Pyramide, a servi aux épreuves de l’Initiation suprême, pendant lesquelles le corps du néophyte (longuement préparé par une discipline rigoureuse) gisait sans vie, en attendant son réveil « au troisième jour » et la résurrection de l’Ame victorieuse du Royaume des Ténèbres.


Marie-Magdeleine Davy : Le parapsychologue et la sagesse

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Beaucoup d’individus sourient ou ironisent quand il leur est parlé de ce qu’ils ne comprennent pas avec leur raison. Ceux-là ignorent que la raison est privée de prise sur le mystère. D’autres — ce ne sont plus les lecteurs mais les écrivains — dissertent avec aisance sur des réalités qui échappent aux sens extérieurs ; ils veulent alors montrer leur savoir et parfois leurs propos ne sont pas exempts de vanité. A cet égard le professeur, le savant, le scientifique ne sont pas plus clairvoyants que l’homme simple. Bien au contraire, dans certains cas, ils peuvent même se situer au-dessous, par manque d’une spontanéité capable de discerner la réalité de son ombre ou de ses reflets.


Jean-Louis Siémons : Théosophie et survivance

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Si l’un de nos lointains ancêtres de l’Antiquité pouvait se réincarner parmi nous, en conservant toute sa mémoire, il irait sans nul doute de surprise en surprise en découvrant les acquisitions de notre civilisation ; mais quelle ne serait pas sa perplexité en découvrant que ceux-là même qui croient avoir percé les secrets de la matière et sont prêts à s’aventurer bientôt dans de longs voyages interplanétaires sont encore ignorants du devenir de l’homme après la mort — bien plus, s’interrogent gravement sur des sujets qui paraissaient des évidences pour les civilisations du passé.


Jean-Louis Siémons : Les chemins de la théosophie

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Si l’homme cultivé reconnaît facilement l’origine grecque du mot Théosophie, peu de gens, sans doute, savent qu’il fut employé au IIIe siècle après J.-C. par Ammonius Saccas et ses disciples, les Théosophes Éclectiques de l’école néo-platonicienne, tels que Plotin, Porphyre et leurs successeurs. Cette Théosophia, ou sagesse divine, était fondée sur une croyance en une Divinité absolue, incompréhensible et suprême, ou essence infinie, considérée comme la source de la nature entière – visible ou invisible – l’homme lui-même étant, dans sa nature immortelle, une émanation d’une Ame Universelle, identique dans son essence à la Divinité. Dans la pratique, la discipline rigoureuse de purification et de recherche de la communion mystique conduisait à l’illumination et permettait à certains, par les pratiques occultes de la Théurgie, d’entrer en rapport avec le monde des dieux et d’obtenir ainsi la révélation des mystères divins.


Marie-Magdeleine Davy : L'homme et l'univers (microcosme et macrocosme)

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Aujourd’hui, nous oublions volontiers l’intime rapport entre le microcosme et le macrocosme. Même si l’homme moderne est tenté de minimiser ce lien, il n’en reste pas moins essentiel. La pensée exposée au XIIe siècle par Honorius d’Autun demeure toujours valable. Dans son ouvrage Elucidarium, Honorius situe l’homme à la jointure du monde matériel et du monde spirituel. Ainsi l’homme est relié à l’univers par son corps et son âme, c’est-à-dire par son animation. Quant à l’esprit situé à la fine pointe de l’âme, il prend ailleurs ses racines ; il plonge dans le divin. A la fois terrestre et céleste, condamné au flux du temps, à la mort, mais immortel grâce à son image divine, l’homme échappe à la mortalité dans la mesure où cette image devient en lui éveillée et vivante.


Marie-Magdeleine Davy : L'homme devant la prédiction

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Comme peu d’hommes sont saints et sages, la plupart d’entre eux s’intéressent aux prédictions, c’est une façon d’ailleurs fort légitime de tenter de désamorcer la bombe à retardement que constitue l’avenir. Dans la tradition judéo-chrétienne, on peut dire, non sans humour, que la prédiction commence tôt, puisqu’elle accompagne le mythe de la création. Le démon, sous la forme du serpent, prédit. Mais sa prédiction n’aura pas les conséquences que l’on pourrait penser. En créant, par sa faute, une distance à l’égard de l’Eternel, le premier homme va perdre sa liberté et il ne tardera pas à être puni de son erreur. Le châtiment apparaît toujours suivre la faute par voie de conséquence; il intervient plus tôt ou plus tard, mais il arrive. En quelque sorte, il est déclenché par la faute, c’est pourquoi il l’accompagne tout en lui succédant. Il suffit d’évoquer les grandes plaies d’Egypte pour saisir le déclenchement d’un tel mécanisme.


Marie-Magdeleine Davy : Symboles et signes dans la parapsychologie

L’erreur fondamentale – et la plus couramment formulée – consiste à envisager uniquement le phénomène parapsychologique dans une seule dimension spatio-temporelle. Celle-ci peut survenir, mais elle risque d’être précédée par une autre forme d’accomplissement. Dans ce cas la manifestation s’affirme au niveau de l’intériorité avant de se concrétiser extérieurement. Prenons un exemple : lors d’une apparition ou d’une prédiction, un fléau est annoncé ; il concerne une épidémie provoquant de nombreux décès. Aussitôt l’interprète va comprendre, qu’il s’agit d’une maladie contagieuse. A ce propos il évoquera les grandes épidémies qui, au Moyen Age, décimaient les populations. Or cette épidémie peut concerner non les corps mais la psyché.