Brian Fang : Pourquoi les mathématiques fonctionnent : la connexion entre l’esprit et la réalité

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Brian Fang examine les nombreux cas où les mathématiques, développées sans motivation empirique, se sont révélées décrire précisément les schémas physiques de la nature. Pourquoi des primates évolués pour chasser et cueillir auraient-ils développé la capacité cognitive de dévoiler la structure mathématique sous-jacente du cosmos ? Il soutient que la réponse la plus plausible est que la nature est elle-même l’expression de structures de type mental également présentes directement dans l’intellect humain. L’introspection mathématique est donc une exploration des paysages mentaux sous-jacents du cosmos dans son ensemble.



Krishnamurti : La transformation radicale

Maintenant, est-il possible d’observer notre conscience, non à deux niveaux disjoints, mais totalement ? Est-ce que je peux observer ma conscience, non pas comme l’inconscient et le conscient, mais comme une totale unité, indivise, une chose qui est intrinsèquement complète ? Est-il possible d’observer ainsi ? Ce n’est possible que lorsque je comprends très clairement que cette division est artificielle — peut-être est-elle commode et peut-être permet-elle d’expliquer certaines activités névrotiques — mais, en réalité, elle est totalement créée par l’homme, par la pensée.


Ulrich Mohrhoff : Émergence : quoi, comment, d’où et pourquoi

Le monde s’enrichit à mesure que de nouvelles structures de conscience émergent. De nouveaux aspects de la réalité sont révélés, mais aussi, de plus en plus, réalisés. Par la science et la technologie, la conscience mentale a transformé le monde d’une manière qui doit sembler miraculeuse à un être doté d’une conscience mythique. Lorsqu’une espèce d’êtres doués d’une conscience intégrale apparaîtra, non seulement un nouvel aspect de la réalité sera révélé (à eux), mais, par la puissance supérieure de leur conscience, cet aspect sera également révélé à tous les êtres mentalement conscients — progressivement, sinon immédiatement. Pour ces derniers, cette révélation « induite » sera une transformation du monde aussi miraculeuse que l’a été pour la conscience mythique notre transformation technologique du monde.


Le jugement de Dieu par l’IA : la révélation finale par David Falls

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À mesure que l’intelligence artificielle devient plus performante, elle transforme la façon dont l’humanité aborde la croyance. Cet essai explore la manière dont les machines posent désormais des questions autrefois réservées aux prophètes et aux philosophes, bouleversant les traditions spirituelles, simulant la conscience et réinterprétant la foi comme un héritage cognitif. Du scepticisme fondé sur les données à la recherche algorithmique de sens, l’IA ne se contente pas d’analyser la religion, elle participe à la réflexion. S’appuyant sur la philosophie, les neurosciences et la réflexion culturelle, cet article pose la question suivante : lorsque les machines éclairent ce qui était autrefois inconnaissable, la divinité s’estompe-t-elle… ou évolue-t-elle ?


Colin Todhunter : Au-delà des lois agricoles : le nuage d’entreprise prêt à régner sur les champs de l’Inde

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Bayer, société tristement célèbre pour son histoire d’agrochimiques toxiques et de contrôle monopolistique des semences, participe désormais à la conception des marchés du carbone et des régimes de protection des cultures. Amazon Kisan intègre la production agricole indienne à ses chaînes d’approvisionnement numériques, plaçant de fait le géant du commerce électronique comme intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Et le rôle de Syngenta dans l’agriculture « de précision » basée sur les drones et l’intelligence artificielle introduit des technologies propriétaires coûteuses qui rendent les agriculteurs dépendants des plateformes d’entreprise.


Martin Ratte : La juste place de la pensée

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Nos actions ne se font pas toujours toutes seules. Qu’arrive-t-il si notre action n’est pas habituelle, par exemple, s’il est question de nous rendre en auto à un endroit où nous ne sommes jamais allés. À ce moment, il faut se documenter au préalable sur le trajet. L’Éveillé, tout comme nous, fait évidemment cela. Ensuite, en cours de route, il tire de sa mémoire (ou pense à) chaque information pertinente au moment approprié, disons un nom de rue, et il est à l’affût de cette rue. Donc, ici, l’Éveillé et nous ne sommes pas vraiment différents. En fait, non, il y a une différence : parce que l’Éveillé s’observe, il n’est pas assailli de pensées stupides lorsqu’il cherche sa destination, alors que nous, de notre côté, nous sommes assiégés par des pensées plus sottes les unes que les autres.


Kevin Bass : L’absence de témoignages de courage moral dans la spiritualité moderne : comment nous méditons paisiblement sur nos tapis de yoga pendant que Rome brûle

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La passion des sages et des saints a beaucoup en commun avec la méchanceté, ce qui rejoint la discussion sur Batman et le Joker. L’histoire des origines de Batman est celle d’un traumatisme, qu’il a sublimé de manière éthique pour devenir Batman. Le Joker a eu les mêmes origines, mais il a extériorisé sa douleur et est devenu un méchant dérangé. Batman et le Joker étaient tous deux des hommes d’une grande passion, cette passion prenant une forme différente : l’un héroïque, l’autre maléfique.


Arthur Haswell : Notre monde est-il fondamentalement un monde de souffrance consciente ?

Dans cet essai remarquablement schopenhauerien, Arthur Haswell soutient qu’un monde où la conscience est fondamentale peut encore être un monde de souffrance, voire de souffrance fondamentale : « Un univers imprégné d’esprit, voire d’intention, se traduit-il nécessairement par un univers bienveillant ou porteur de sens comme nous pourrions le souhaiter, ou déterminé d’une manière qui favorise la joie ? Il est certain que, si la conscience est omniprésente, le problème de la souffrance pourrait bien s’étendre plutôt que s’atténuer », affirme-t-il.


Richard W. Stevens : Un neurochirurgien montre pourquoi l’IA ne pourra jamais devenir humaine

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L’esprit humain n’a pas besoin d’un cerveau entier. Les fonctions mentales supérieures ne sont pas clairement cartographiées dans le cerveau. Un cerveau divisé ne crée pas deux personnalités. Les jumeaux qui partagent leur corps et leur tissu cérébral sont deux personnes distinctes. La stimulation cérébrale et les crises d’épilepsie ne font pas de mathématiques. Les expériences de mort imminente confirment que l’esprit et la personnalité uniques survivent malgré un cerveau en état de mort cérébrale.