La nature de la vie religieuse I. Discussion avec Krishnamurti

Nous disons que l’ascension même par le savoir est la destruction de l’homme, et que pour empêcher cette destruction, le savoir doit être remise à sa juste place, et c’est dans cette remise à sa juste place que se trouve le début de la vie religieuse.


James Glattfelder : Réenchanter l’univers

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La capacité de l’esprit humain à générer des connaissances théoriques a permis de découvrir de nombreux détails intimes sur le fonctionnement de la nature. Cependant, en embrassant le potentiel de la connaissance expérientielle, nous pouvons sonder la réalité à un degré encore plus profond. La notion de métaphysique empirique promet un accès direct aux véritables piliers de la création. Quiconque est assez courageux pour aller au-delà de la familiarité réconfortante de la réalité consensuelle peut glaner des informations sur l’essence de l’existence.


Pourquoi la question « Pouvez-vous fournir une preuve empirique mesurée de l’ampleur du réchauffement causé par le CO? » est vraiment stupide ? par Charles Rotter

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le scepticisme honnête et discipliné a sa place, non pas en exigeant une mesure que la physique et la complexité du système terrestre ne permettent tout simplement pas, mais en soulignant les bases chancelantes sur lesquelles reposent des politiques coûteuses et de grande envergure. Il s’agit de mettre en lumière les hypothèses, les incertitudes et les limites de la modélisation qui sous-tendent l’ensemble de l’édifice de la politique climatique. C’est là que le scepticisme peut être scientifiquement rigoureux, efficace et intellectuellement honnête.


Todd Hayen : Aucun contact humain

Si le seul moyen de « contact » est une fenêtre de chat, vous serez inévitablement en train de discuter avec un chatbot d’IA — et si ce n’est pas le cas, ce sera avec quelqu’un dans un pays lointain incapable de comprendre votre texte. J’ai récemment appelé un magasin Staples (Bureau en gros) local pour me renseigner sur un produit, et après environ 10 minutes à être baladé d’une voix désincarnée à l’autre, j’ai finalement abandonné — sans jamais avoir prononcé un mot à un autre humain.


William Briggs : Les limites de l’IA : une intelligence générale ou réelle est impossible

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Les ordinateurs ne deviendront jamais vivants : il n’y aura pas d’« IA forte ». Il n’y a pas non plus d’espoir que les ordinateurs dits quantiques comblent le fossé, quel qu’il soit, entre les machines strictement mécaniques, auxquelles nous attribuons une signification, et les véritables intelligences.


Judith Sugg : Immobilité (Unbecoming)

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Une vieille histoire raconte qu’un étudiant demande à son maître combien de temps il faut pour atteindre l’illumination. Le maître répond : « Cinq ans ». L’étudiant demande : « Et si j’essaie vraiment ? » Le maître répond : « Dix ans ». Dans la terminologie de Klein, le fait de fixer un objectif (une illumination plus rapide) met l’étudiant en mode devenir, dans l’attente de la prochaine expérience, et met ainsi en place le schéma qui perpétue la personnalité.


R.P. Kaushik : Foi et compréhension

L’intellect est une belle chose dans ses propres limites ; il est nécessaire lorsqu’il s’agit de technologie. Mais lorsqu’il est appliqué aux affaires humaines, il échoue lamentablement. Comme je l’ai déjà dit, les personnes les plus développées intellectuellement ne sont pas nécessairement des personnes intelligentes.


Iain McGilchrist : Réflexions sur la vérité

Notre culture a tourné le dos aux sciences humaines en général, dans le cadre de ce que je considère comme l’élévation exclusive d’une sorte d’apprentissage procédural consacré aux processus techniques au détriment d’un engagement intellectuel plus imaginatif, mais certainement pas moins important, avec le domaine des idées. Une fois qu’un tel processus est engagé, il crée une boucle de rétroaction positive qui menace de voir les sciences humaines s’étioler complètement. Il n’est pas possible d’envisager avec sérénité ce que cela signifierait pour les universités, voire pour la civilisation dont elles sont l’un des piliers. L’éducation n’est évidemment pas un gavage d’informations, mais l’exploitation et l’élargissement des pouvoirs de l’imagination intelligente et créative, ainsi que de la capacité à raisonner clairement, à s’exprimer clairement et à savoir où la clarté rencontre ses limites nécessaires.


Charles Digges : La puissance collective des fourmis

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Un groupe de fourmis bat un groupe d’humains en matière de résolution de problèmes À travers les âges, l’industrie et l’esprit de coopération de l’humble fourmi ont été loués comme des vertus, voire comme des qualités saintes. « Va vers la fourmi, paresseux », exhorte le roi Salomon à son fils égoïste et paresseux dans Proverbes 6. « Considère […]


Peter Russell : Les Règles de synchronicité

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Le terme « synchronicité » a été inventé par Carl Jung, qui l’a défini comme une « coïncidence significative » régie par un « principe de connexion acausale ». Par « acausal », il entendait que les événements ne sont pas liés par les notions conventionnelles de cause et d’effet. Leur caractère acausal est important. Lorsque nous faisons l’expérience d’une de ces coïncidences remarquables, nous pouvons bien nous demander : Comment cela a-t-il pu arriver ? Était-ce une perception extrasensorielle ? Des anges qui veillent sur moi ? Un bon karma ? En cherchant une explication, nous recherchons une cause, qu’elle soit matérielle, spirituelle ou de nature cosmique. Mais la vision de Jung suggère que nous ne devrions pas essayer de les expliquer. Il n’y a pas de relation directe de cause à effet derrière ces événements.