Michael Mendizza : Authentique

Être conscient sans nommer ni penser, c’est comme se tenir au bord d’un vaste lac silencieux à l’aube : pas de rides, pas d’étiquettes, juste la présence. L’expérience brute avant que l’esprit ne commence à la découper en mots. Une sensation de vivacité « connue » sans avoir besoin d’être comprise. La chaleur du soleil sur la peau, le chant d’un oiseau, le rythme de la respiration — chacun surgissant et disparaissant sans commentaire. Il n’y a pas de « je » qui regarde, pas de « chose » observée. Juste une observation ouverte, sans effort.


Robert Waldinger : La poursuite spirituelle qui vous maintient prisonnier de la souffrance

La plupart d’entre nous avons l’impression qu’il nous reste beaucoup de chemin à parcourir sur la voie du développement personnel. Nous voulons devenir plus calmes, plus sages, plus accomplis. Et si cette quête nous empêchait justement de le devenir ? L’enseignant zen et psychiatre Robert Waldinger soutient que l’illumination n’est ni une destination ni un état mystique rare. C’est plutôt la reconnaissance en perpétuel mouvement du moment présent. Cette observation silencieuse peut être extrêmement libératrice, nous affranchissant de la pression du devenir.


Malcom Kendrick : Science novatrice/disruptive – première partie

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Prenons par exemple l’hypertension artérielle. Quelle en est la cause ? Chez 95 % des patients, nous n’en avons aucune idée. Nous ne le savions pas à l’époque, et nous ne le savons toujours pas. Nous appelons toujours cela « essentiellement hypertension », ce qui signifie — en clair — une pression artérielle élevée sans cause connue. Et la stratégie proposée alors, comme aujourd’hui, est… la faire baisser. Voilà. Problème résolu. Et on appelle ça du progrès ? Hum… (ma foi). Aucune innovation ici… vérifié.


Matt Colborn : La science cognitive post-matérialiste : est-elle viable ?

Le Dr Matt Colborn soutient qu’en niant la réalité objective de ce qui nous apparaît comme le monde physique extérieur, la science cognitive matérialiste rend ses propres présupposés métaphysiques intenables. Seule une base métaphysique idéaliste ou non-dualiste peut rendre la science cognitive moderne à nouveau cohérente en elle-même.


L’IA vient-elle d’évoluer ? Par V. N. Alexander

Je ne suis pas biologiste. J’ai d’abord été formé sur un ensemble de données philosophiques comprenant de nombreux textes post-structuralistes et postmodernes abscons. J’ai appris à filtrer les absurdités pour atteindre la revendication plutôt simpliste qu’elles contenaient, afin de l’analyser. J’ai pu appliquer mes compétences à des articles douteux financés par l’industrie pharmaceutique, et j’applique ici la même méthode à cet article sponsorisé par Google au sujet d’un nouveau produit qu’ils veulent vendre.


Dean Radin : L’esprit et la matière enchevêtrés

Ceux d’entre nous qui sont impliqués dans les traditions spirituelles supposent déjà, ou du moins soupçonnent que la conscience est fondamentale d’une certaine manière, mais nous devons le démontrer d’une manière qui puisse convaincre les scientifiques. C’est l’objectif. Nous espérons que ce que nous faisons intéressera non seulement le grand public, toujours fasciné par ces sujets, mais aussi le monde scientifique, afin que nous puissions changer le tabou qui empêche même de discuter ces idées dans le courant dominant


Colin Todhunter : L’imagination agraire : la cage de fer de l’agrorationalité et le souterrain moral de Dostoïevski

Alors que l’agrarianisme enracine l’agriculture dans la communauté, l’éthique et le soin du sol, offrant une vision morale et culturelle de l’agriculture, l’agroécologie politique met ces valeurs en pratique, montrant comment les communautés peuvent organiser collectivement l’agriculture pour soutenir les populations, l’environnement et le contrôle local de l’alimentation. Elle partage avec l’agrarianisme l’accent mis sur la décentralisation, le travail coopératif et le lien culturel à la terre, mais l’agroécologie politique ajoute des outils de transformation systémique, combinant science écologique, mobilisation locale et action politique pour faire progresser la souveraineté alimentaire.


Zack Savitsky : La perspective radicale de Carlo Rovelli sur la réalité

Nous devons renoncer à l’idée qu’il existe des choses matérielles que nous décrivons depuis l’extérieur. La meilleure façon de conceptualiser la réalité à la lumière de la science moderne est en termes d’informations relatives que les éléments de la nature possèdent les uns sur les autres. Nous ne pouvons que dire comment le monde apparaît depuis notre perspective limitée et biaisée. C’est très radical, car on ne peut plus dire : « Voici la liste des choses dans le monde, et voici ce qu’elles sont ». Nous devons vivre avec cette absence de description totale de la réalité.


Art Ticknor : Quand je mourrai

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Supposons que la conscience de quelqu’un ait en quelque sorte été témoin de ce qu’elle reconnaît comme sa source, sache par identité qu’elle est Inconditionnée y compris la naissance, la mort, l’espace, le temps, etc., et soit vraisemblablement revenue à l’existence dans l’espace-temps et son corps physique fonctionnel afin de rendre compte de ses découvertes. Mais comment sait-elle avec certitude ce qu’elle va, ou ne va pas, percevoir ensuite, plus tard, ou après la mort du corps ?


Bernardo Kastrup : L’esprit domine la matière

Mais si nous absorbons et intériorisons l’idée que la matière n’est qu’une apparence, alors, soudain, le monde physique tout entier devient comme un livre à lire, car il est l’indication, le signe, de quelque chose qui se trouve derrière lui. Cela signifie que la dimension du mystère est retrouvée et que le sens de la vie revient : quelle que soit la souffrance que nous éprouvons dans notre vie, elle a un sens, car nous savons que nous sommes les yeux à travers lesquels la nature se regarde et s’expérimente elle-même. Nous apportons une contribution, que nous en soyons conscients ou non, que nous essayions de le faire ou non. Ce sont là des choses importantes.