Dans l’iris, dans la zone ciliaire qui est périphérique, il y a toute une topographie. Tout le monde n’est pas tout à fait d’accord là-dessus, mais dans l’ensemble on s’accorde pour représenter la personne dans le sens haut-en bas : le cerveau est en haut, les membres inférieurs en bas, tandis que dans l’oreille c’est l’inverse. De plus c’est à peu prés la disposition logique : l’œil droit c’est ce qui se joue à droite, (poumon droit), l’œil gauche, ce qui est à gauche (poumon gauche, cœur, etc.) Au milieu c’est le tronc.
Catégorie : C
P. Chauchard : L'Optimisme dramatique de Teilhard est l'espérance chrétienne
Innombrables sont les passages où Teilhard tire le bien du mal, sans nier celui-ci pour autant. Madeleine Madaule insiste avec raison, à mon avis, sur la parenté entre Teilhard et Pascal ou les existentialistes. Relisons « le Milieu Divin » : « Le Monde à certains jours, nous apparaît comme une chose effroyable : immense, aveugle, brutal. Il nous ballotte, nous entraîne, nous tue, sans faire attention… A chaque instant par toutes les fentes, la grande Chose horrible fait irruption, celle dont nous nous forçons à oublier qu’elle est toujours là, séparée de nous par une simple cloison
François Chenique : Notes sur le tantra yoga, sur le tcheu et sur quelques phénomènes mystiques
Si le hatha-yoga intrigue les Occidentaux, le tantra yoga les fascine, ce qui n’est pas mieux. Si l’on veut s’informer sur le but et les pratiques de ce yoga, il faut écarter résolument tout ce qui est vulgarisation pour ne s’adresser qu’à des auteurs dont l’information est sûre, ce qui rend parfois la lecture de leurs ouvrages assez difficile. Il y a en effet trop de livres et d’articles qui parlent un peu vite de la Kundalinî et des chakras (cakra) sans que cela puisse être utile au lecteur, d’où la nécessité de faire un choix…
Jean E. Charon : Psychophysique, la découverte du monde intérieur reflet du cosmos quasi éternel
Nous voici donc tous concernés : la Physique contemporaine confirme la célèbre intuition de Teilhard de Chardin, les électrons entrant par milliards dans notre corps sont porteurs d’une « psyché ». On désigne par éon l’ancien électron de la Physique, si l’on veut souligner que cette particule est physiquement toujours la même mais est désormais reconnue comme possédant aussi des propriétés psychiques…
le docteur Maud Cousin : L'acupuncture
On dit aussi qu’à l’origine que quelqu’un qui boitait et qui avait un lumbago, avait reçu une flèche dans la région de la base du talon, derrière la malléole et, brusquement, le lumbago s’était calmé. Or c’est là un point qui correspond à la vessie et qui détend. Il a une action de décontraction. Il est donc possible que ces expériences aient donné l’idée qu’en piquant des zones douloureuses ou certains points, on pouvait avoir des actions à distance. Et alors, par le biais de l’expérience, on a déterminé des points qui devenaient sensibles, qui étaient l’objet de troubles plus ou moins profonds et qui donnaient des résultats à distance. Les Chinois ont fait toute une topographie montrant que la base de l’acupuncture correspondait à la circulation de l’énergie sous forme de « vaisseaux ». Ainsi un organe comme le foie a toute une topographie qui remonte du gros orteil jusqu’en haut et qu’il y en a d’autres qui descendent. Tout le problème c’est d’arriver à établir cette topographie…
Jean Chevalier : Millénarisme, messianisme, eschatologie
C’est en ces périodes de tension, de frénésie et d’incertitude que resurgissent avec plus d’insistance l’inquiétude eschatologique, les mouvements messianiques, la terreur et l’espoir millénaristes. On n’a jamais tant parlé de créativité. Après avoir tout détruit, valeurs, structures, langages, on veut tout recommencer, de la base au sommet, à partir du néant. L’orgie des bouleversements prélude à l’exaltation créatrice des commencements absolus. La régénération passe par la mort. L’« extermination » à laquelle on assiste présente le double aspect d’un achèvement, auquel on est le plus sensible, et d’un renouvellement, dont on n’aperçoit que d’obscures figures.
Yves Christen : La sociobiologie peut nous aider à nous mieux comprendre ?
Qui dit sociobiologie dit mélange de biologie et de sociologie. Une vieille préoccupation si l’on songe que le glissement de l’une à l’autre était déjà contenu en germe dans la classification des sciences d’Auguste Comte et qu’il se trouve au centre des préoccupations d’une multitude de philosophes et de chercheurs. De Marx à Darwin , en passant par Kropotkine et Lorenz, on n’en finirait pas de citer tous les penseurs qui se sont interrogés sur les rapports entre la biologie et les sciences humaines. Les uns pour détacher l’homme du règne de la nature, les autres pour l’y insérer…
Où les savants nous mènent-ils ?
La question « Où les savants mènent-ils le monde ? » est extrêmement complexe. Nous sommes ici trois scientifiques : un médecin, un biologiste et un physicien. Certainement, la question évoque des thèmes, des réponses très différents. Il est naturel qu’il en soit ainsi, car il n’y a pas de science dans un sens unitaire. Il y a des éclairages multiples du monde, dans lequel nous vivons, qui, quelquefois, demande une certaine spécialisation, comme le Droit demande un langage particulier, comme la Philosophie en demande un. Ce sont des disciplines différentes.
Maryse Choisy : Teilhard et l'Inde
Teilhard veut « psychiser » la matière, car la forme supérieure d’existence et l’état final d’équilibre pour l’étoffe cosmique est d’être pensée . Il veut donc sauver la pensée du monde et par là donner un sens nouveau au monde. Il veut rapporter la terre à Dieu et ainsi donner une valeur à la terre. Dans ce dépassement, sans le savoir, il rencontre les Oupanishads.
Jean-E. Charon : L'Esprit est dans la matière
Quand nous regardons à l’œuvre chaque cellule de notre corps, nous ne pouvons pas nous empêcher d’être émerveillé devant le savoir qui est déployé, pour construire notamment notre corps depuis les deux cellules initiales du moment de la fécondation, jusqu’à l’être achevé, avec tous ses organes et ses potentialités. Ne doit-on pas dire que c’est encore là l’Esprit qui opère, puisque les actions au niveau cellulaire font apparaître un savoir que physiciens et biologistes, avec tout leur « esprit », seraient encore bien loin d’être capables de reproduire ?