Au premier abord on ne voit pas le rapport entre la psychanalyse et les méthodes yoguies. Il est probable que Freud ignorait le Radja yoga. Je dis : « Il est probable ». La culture de Freud était immense. Il pouvait fort bien avoir connu quelques procédés indiens qui traînaient dans l’air des bibliothèques. Freud avoue lui-même sa parenté métaphysique avec Schopenhauer. Mais le schopenhauerisme à son tour, n’est-ce pas de l’indianisme déguisé ?… Malgré les déguisements, malgré les déviations, quelques étincelles du foyer primitif ont survolé le temps et l’espace. Tous les philosophes influencés par Schopenhauer retrouvent, sans connaître l’Inde, un concept hindou sous la cendre. Nous savons par exemple combien le bovarysme d’un Jules de Gaultier est proche de la Chandogya Oupanisad et de la mâyâ védantine. Jules de Gaultier en fut le premier étonné quand je le lui dis. Il n’avait pas lu les Oupanisads. Il aimait Schopenhauer.
Catégorie : C
Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 7
Les Éléments constituants de l’Être Humain : Le Moi, au moyen de facultés supérieures dont le développement n’a commencé que sur terre, travaille à faire du corps astral le Moi Spirituel ; du corps éthérique l’Esprit de Vie et du corps physique l’Homme-Esprit. Une autre transformation, à un niveau inférieur, précède ce travail, celle qui forme l’Âme de Sensibilité, produisant certaines modifications dans le corps astral, celle de l’Âme d’Entendement, agissant sur le corps éthérique et celle de l’Âme de Conscience agissant sur le corps physique.
Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 6
Les Chaldéens et les Babyloniens étaient encore plus centrés sur le monde sensible que les Égyptiens. Ils étudiaient les lois du monde et contemplaient les archétypes spirituels à travers leurs images terrestres. Mais, en général, à l’exception de leurs dirigeants qui arrivaient à une authentique et profonde connaissance des lois du monde suprasensible, la masse s’en tenait au domaine des sens. Toute autre était la situation dans le sud de l’Europe et de l’Asie Mineure où devait s’épanouir la quatrième civilisation gréco-latine, composée d’émigrants venus de tous les coins du monde et où survivaient des sanctuaires issus des nombreux Oracles de l’Atlantide.
Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 5
Dans les temps lointains dont il est question, l’être révélait encore dans une très large mesure les qualités de son âme. La matière dont il était fait était plus subtile, plus molle. Ses membres n’étaient pas rigides, mais mous, flexibles, malléables. Sa structure était délicate, souple et expressive. Mais celui dont la spiritualité était moins développée avait des formes grossières, lourdes. Le progrès psychique contractait les membres et rapetissait la taille. Au contraire, un être psychiquement en retard et enfoncé dans la matière possédait une enveloppe gigantesque. Pendant la croissance, le corps se développait selon sa nature psychique.
Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 4
L’homme se sent devenir autonome. Il commence à percevoir son « Moi » et les courants caloriques par lesquels circule la vie constituent la première forme de la circulation sanguine. Quant aux courants aériens dont il est à présent en partie maître et qui servent de véhicules aux Esprits supérieurs, ils deviennent le fondement du futur système nerveux. La chaleur et l’air font communiquer l’homme avec le monde extérieur de la Terre. Par contre il ne perçoit rien de la pénétration en lui de l’élément solide, il n’en a qu’une obscure conscience par les images des Grands Êtres qui y président. L’élément solide s’adjoignit alors à l’eau et son assimilation apparut encore à l’homme comme gouvernée par les Hautes Entités.
Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 3
Steiner nous permet de voir la formation progressive de notre monde planétaire, aidé dans son évolution par les hiérarchies célestes. Nous voyons ces alternatives des phases d’activités et de phases de repos, et ce ne sont pas les phases de repos qui sont les moins intéressantes, car comme dans la nuit, on recrée en quelque sorte les forces nécessaires aux phases d’activité. De même les phases tournées vers l’intérieur ou vers l’extérieur, dues à la rotation de l’astre, nous rappellent toutes proportions gardées, nos phases de naissances et de morts, de sommeils et de veilles.
Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 2
D’après Steiner, les évolutions s’étendent sur des millénaires. Il semblerait qu’il y ait des cycles comprenant plusieurs septénaires avec chaque fois des concrétisations et des spiritualisations. C’est un peu comme le jour et la nuit, une partie active et une partie de sommeil. Il y a enrichissement pendant la période de sommeil qui se manifeste par une évolution plus grande à chaque concentration. Tout est cycle. Je ne sais s’il y a un commencement et une fin, c’est tellement long dans le temps. A notre petite échelle, c’est bien difficile à imaginer.
le docteur Thérèse Brosse : Conscience et physique quantique
Or, les physiciens qui nous intéressent, sont précisément de fidèles adeptes du Rig Veda ; ils savent qu’il est une possibilité, chez certains méditants avancés, d’expérimenter les expressions quantiques de la Conscience à l’état pur en comparaison avec les états associés au mental et cela en parallèle avec les états nobles ou ordinaires des substances physiques.
Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 1
La nature corporelle de l’homme se compose du corps physique, du corps éthérique et du corps astral. Sa nature psychique comprend l’âme de sensibilité, l’âme d’entendement ou de raison et l’âme conscience. Sa nature spirituelle est constituée par le Moi spirituel, l’Esprit de Vie et l’Homme-Esprit. L’âme de sensibilité et le corps astral forment un tout, de même que l’âme de conscience et le Moi spirituel. Car c’est dans l’âme de conscience que s’illumine l’esprit et c’est de là qu’il rayonne sur les autres éléments de la nature humaine. Le Moi peut-être appelé âme d’entendement, parce que celle-ci participe à la nature du Moi, elle est le Moi qui n’a pas encore conscience de sa nature spirituelle. On arrive ainsi à distinguer chez l’être humain les sept éléments suivants : corps physique, corps éthérique, corps astral, Moi, Moi spirituel, Esprit de Vie, Homme-Esprit.
Dogmes et mystique dans les différentes traditions
Il y a une continuité : où s’arrête la foi et où commence la connaissance directe, le contact direct? Est-ce que le contact direct ne donne pas un sens plus profond à la foi? Est-ce que la foi ne permet pas un contact direct ? (…)