En inde la vie est danse cosmique rencontre avec Malavika danseuse de Bharata Natyam

En Inde la vie est danse cosmique Vishnou rêve l’Univers Brahma le manifeste Shiva par sa Danse lui donne Impulsion Rythme Mouvement dans le Temps et dans l’Espace Ainsi naissent les Mondes les Saisons les Jours les Nuits et l’Etre Humain dialoguant avec les Dieux et la Joie surgit de ces Paroles d’Amour fait danser les Hommes et ils retrouvent dans l’Extase la Source de leur naissance et s’y dissolvent Sans fin est le Cycle de la Vie et de la Mort dont Shiva le Seigneur de la Danse rythme le cours ininterrompu

Sarah Leibovici & Hélène Renard : Entretien avec George-Luis Borges : «Il ne faut pas chercher la folie»

. Je crois que durant toute ma vie je n’ai eu que deux expériences mystiques. Deux fois j’ai senti l’éternité. J’ai raconté cela dans des textes, dans un poème. La première fois, c’était en chemin de fer, au sud de Buenos Aires ; la deuxième, à côté d’un ruisseau qui n’existe plus, le Maldonado. J’ai ressenti l’éternité. Cela a duré quelques minutes, je crois. En tout cas, cela était en dehors du temps. Je l’ai senti, tout simplement.

François Longchamp : Un sourcier à l'écoute de l'eau

Puis, j’ai eu le sentiment que les psychanalystes étaient mal armés pour manier les forces qui entrent en jeu dans la psychanalyse en général. Il leur manque peut-être le côté chamanique, d’être capables de se plonger dans la nature sans rien attendre de leurs patients. En fait, Freud est plus large qu’on ne le pense généralement, mais cela ne passe pas toujours dans la pratique. Tout ceci m’a éloigné de la psychanalyse et rapproché de l’astrologie, pour laquelle j’étais horriblement sceptique au départ…

Marceau Felden : Le Cerveau, l’Intelligence artificielle et le futur

Depuis ma jeunesse un problème m’intriguait : Comment fonctionne le cerveau? Cette question fait partie d’une nouvelle famille de problèmes qui ont été détecté récemment et que peu de gens connaissent; ce sont les problèmes autoréférentiels. Un exemple de ce genre de problèmes est le suivant : Les mathématiques sont elles capables d’analyser et de justifier ses bases? Un tas de problèmes de ce genre existe. Vous savez que les mathématiques sont passées par une phase cruciale à la fin du 19e siècle. La question était de savoir si on pouvait réduire toute la mathématique à l’arithmétique et ensuite si on pouvait réduire l’arithmétique à la théorie des groupes. Le problème si on se limitait à l’arithmétique était le suivant : Est que les postulats de base de l’arithmétique sont complets, cohérents et non contradictoire? Gödel a montré que s’ils étaient complets, on ne pouvait pas démontrer qu’ils étaient non contradictoires; et s’ils étaient non contradictoires on ne pouvait pas démontrer qu’ils étaient complets. On a cherché la raison pendant longtemps et on s’est aperçu il y a peu de temps que cela fait partie d’une classe particulière de problèmes : les problèmes autoréférentiels. C’est-à-dire qu’un système ne peut s’étudier de l’intérieur sans sortir du système. Pour étudier les mathématiques, il faut faire des métamathématiques. Mais à nouveau se pose le problème des métamathématiques. Donc on ne s’en sort pas car on fait une régression infinie et le problème est toujours transposé à un étage supérieur.

Aleister Hardy : La statistique appliquée à l'expérience religieuse

Depuis mes années d’étudiant, j’ai pressenti qu’il y a dans la religion quelque chose de fondamental, je dirais d’une importance d’ordre biologique. Rien, je crois, sinon la jalousie sexuelle, n’est plus chargé d’émotion que les sentiments religieux ou les grandes idéologies. Les guerres de Religion ont toujours été plus acharnées que celles dont les objectifs étaient économiques ou territoriaux. Voyez les conflits entre hindous et musulmans, musulmans et juifs, catholiques et protestants. Je suis convaincu que Freud a parfaitement raison : c’est bien la relation parent-enfant qui se trouve personnifiée dans le sentiment d’une communication privilégiée avec un au-delà. Cependant, il me semble que le surmoi n’explique pas entièrement le phénomène.

Jean Biès : A l’école de l'humanité nouvelle: l'ashram d’Aurobindo a Pondichéry

L’être humain est composé de quatre niveaux ou plans : Le plan physique, correspondant au corps, avec ses organes, ses muscles et ses nerfs, et s’ouvrant aux régions subconscientes ; le plan vital, correspondant à l’ensemble des désirs, impulsions, passions positives et négatives ; le plan mental, correspondant à l’activité pensante ; le plan psychique, enfin, correspondant à « l’âme », intermédiaire entre le moi et l’Un transcendant, ou Soi, et s’ouvrant aux régions illuminées, intuitives, surmentales et supramentales, qui forment le « supraconscient ». Alors que notre système d’éducation, tributaire du dualisme cartésien, ne reconnaît que l’existence du corps et du cerveau et forme un être amputé de l’essentiel, le « libre progrès » s’intéresse simultanément à l’éducation de ces quatre plans.

Marc Froideval : Méditation et hatha yoga

« Je », c’est certain, se sent limité, contraint, menacé. « Je » est né. « Il » va mourir. « Je » frissonne, « Il a peur », « se » sent angoissé. Et pourtant, tout au-dessus de cette mêlée, de ce bourbier, il semble exister des zones du mental moins comprimées, plus libres, plus spacieuses, moins soumises que d’autres aux emprises de la vie matérielle, sociale et psycho-illogique. « Je » est capable de sourire, de chanter, de danser ! Mais cela ne dure pas. « Je » c’est certain est incertain. Ce qui est stable en lui, c’est l’instabilité. Alors, il se tourne vers ce qui pourra lui donner une certitude, une stabilité, une assise.

Marylin Ferguson : Les nouvelles frontières de la science

« Le rôle de la science a été de confirmer les paradoxes et les intuitions que l’humanité a découvert par hasard au cours des siècles. Nous constatons que les découvertes scientifiques telles les recherches sur le cerveau, la physique, la biologie moléculaire, l’étude de l’apprentissage de la conscience, l’anthropologie, la psychophysiologie… CONVERGENT.

Norbert François : Science et intelligence

Nous ne pouvons rien faire sinon observer lucidement les mouvements de notre pensée, sans essayer d’agir sur elle, découvrir patiemment son mécanisme, comment elle naît et comment elle meurt, et voir ainsi, directement et par nous-même, sans l’intervention d’un maître ou d’une autorité quelconque, s’il y a ou s’il n’y a pas une réalité présente et éternelle, une conscience totale et infinie derrière ce fragment, ce masque du moi emprisonné dans le temps.

Norbert François : L'alchimie au grand jour

Il est vrai qu’une autre catégorie d’humains, devant l’énormité du tableau ainsi offert, lorsque l’horreur et le sang débordant de l’écran, dégoulinant du journal, éclaboussent et la nappe en fibre synthétique et leur conscience, poussent le beurrier de côté… ainsi qu’un long hurlement de douleur, mais ce déchirement intolérable, ils vont essayer au plus vite d’y échapper ou de l’endiguer en se précipitant tête baissée vers quelque activité révolutionnaire charitable, isolante et sécurisante, à suffixe en isme, qui va de l’individualisme à l’altruisme, en passant par la nationa, le christia, l’isla, le socia, le syndica, le capita, le naze, le commu, l’idéa,… etc. etc. qui sont autant d’impostures, autant d’abominables fléaux.