Michael Levin : Les êtres vivants ne sont pas des machines (aussi, ils le sont totalement)

La solution que je propose est de prendre conscience que rien n’est réellement quoi que ce soit, et d’abandonner le littéralisme qui confond nos cartes avec la totalité du territoire. Cessons de présumer que nos modèles formels (et leurs limites) représentent la totalité de ce que nous essayons de comprendre et de prétendre qu’une métaphore objective universelle est une représentation authentique des « êtres vivants », alors que toutes les autres sont fausses. En d’autres termes, rejetons la seule chose sur laquelle les organicistes et les mécanistes sont d’accord — l’hypothèse selon laquelle il existe une seule image précise et réaliste des systèmes si seulement nous pouvions découvrir laquelle est la bonne.

Arash E. Zaghi : La dynamique quantique relationnelle et le collier d’Indra : Une compréhension non-duelle de la réalité quantique

Le professeur Zaghi présente la Dynamique quantique relationnelle (DQR), un nouveau développement de la Mécanique quantique relationnelle (MQR) de Carlo Rovelli reposant sur une base mathématique et métaphysique solide. La DQR contourne la régression infinie inhérente à la MQR (tout étant constitué de relations entre méta-relations, et celles-ci consistant en des relations entre méta-méta-relations, etc., à l’infini) en proposant que, bien que toutes les entités physiques soient effectivement relationnelles, les relations — et même l’espace-temps lui-même — naissent au sein d’un champ de conscience sous-jacent.

Anil Seth : L’illusion d’une IA consciente

Le neuroscientifique Anil Seth expose trois raisons pour lesquelles les gens ont tendance à surestimer les chances que l’IA devienne consciente. Personne ne sait ce qu’il faudrait pour construire une machine consciente — mais comme le souligne Seth, on ne peut pas l’exclure. Étant donné les incertitudes, il met en garde contre toute tentative délibérée de créer une conscience artificielle.

John Briggs : Une nouvelle physique émerge : Compte rendu de Irreducible de Federico Faggin

Et c’est là que Faggin commence et concentre ses efforts. Quelque chose doit expliquer pourquoi les objets enregistrent les valeurs qu’ils affichent lors de la mesure. Rien ne se produit « sans raison » : il y a toujours une raison, même si elle est inconnaissable. Les objets quantiques ne prennent pas d’état tant qu’ils n’interagissent pas, et sont inconnaissables avant l’interaction par tout moyen extérieur (à l’objet). Pourtant, les mesures ne peuvent pas se produire, et ne se produisent pas, « sans raison ». Et nous savons que la raison, quelle qu’elle soit, ne peut être quelque chose de simple et de mécanique. Alors, qu’est-ce que c’est ?

Jonny Thomson : Comment le cerveau crée le paradis : La philosophie des psychédéliques avec Susan Blackmore

J’en suis venu à apprécier les extases spirituelles pour ce qu’elles sont — non pas comme la preuve d’un royaume supérieur, mais comme un accès plus profond au nôtre. Le cerveau, dans les états de méditation, de rituel ou sous psychédéliques, n’est pas un portail vers le divin, mais il nous permet de voir les mécanismes de la perception elle-même.

James Glattfelder : Réenchanter l’univers

La capacité de l’esprit humain à générer des connaissances théoriques a permis de découvrir de nombreux détails intimes sur le fonctionnement de la nature. Cependant, en embrassant le potentiel de la connaissance expérientielle, nous pouvons sonder la réalité à un degré encore plus profond. La notion de métaphysique empirique promet un accès direct aux véritables piliers de la création. Quiconque est assez courageux pour aller au-delà de la familiarité réconfortante de la réalité consensuelle peut glaner des informations sur l’essence de l’existence.

Arthur Haswell : Ceux qui ne « voient » pas leur propre conscience : l’argument peut-il aider ?

Le syndrome de Cotard, rare délire d’être déjà mort ou de ne pas exister, offre un parallèle intrigant avec l’hylomanie. Le neuroscientifique Iain McGilchrist a étudié la littérature sur ce syndrome et a montré que lorsqu’une lésion a pu être détectée dans le cerveau du patient, elle a presque toujours été trouvée dans l’hémisphère droit. McGilchrist établit également un lien entre le syndrome de Cotard et les « patients schizophrènes qui se croient être des machines ».

Iain McGilchrist : Les métaphores peuvent rendre aveugle

Quand nous ne pouvons pas « voir » ce que nous ne pouvons pas voir Les gens me demandent souvent ce qu’ils devraient faire pour rétablir l’équilibre entre les deux hémisphères du cerveau. La première étape pour rétablir quoi que ce soit est de prendre conscience de tout ce qui nous échappe dans notre façon d’être au […]

Hedda Hassel Mørch : Sommes-nous tous la même personne ?

24/02/2025 Dans la vie de tous les jours, nous tenons pour acquise une certaine conception de nous-mêmes. Je me vois d’abord comme une entité qui perdure d’un moment à l’autre ; malgré tous les changements que la vie apporte inévitablement, je reste la même personne au fil du temps. Deuxièmement, je me considère comme une personne […]