Richard W. Stevens : Un neurochirurgien montre pourquoi l’IA ne pourra jamais devenir humaine

L’esprit humain n’a pas besoin d’un cerveau entier. Les fonctions mentales supérieures ne sont pas clairement cartographiées dans le cerveau. Un cerveau divisé ne crée pas deux personnalités. Les jumeaux qui partagent leur corps et leur tissu cérébral sont deux personnes distinctes. La stimulation cérébrale et les crises d’épilepsie ne font pas de mathématiques. Les expériences de mort imminente confirment que l’esprit et la personnalité uniques survivent malgré un cerveau en état de mort cérébrale.

Jeff DeGraff : L’IA ne sera jamais un raccourci vers la sagesse

Il était une fois — il n’y a pas si longtemps — Internet s’ouvrait comme une bibliothèque sans heures de fermeture. Il nous offrait Google, puis Wikipédia, et avec eux une sorte de magie curieuse : tout ce que nous avons toujours voulu savoir, juste là, clignotant devant nos yeux. C’était assez inoffensif, voire libérateur. Nous n’avions plus à nous disputer pour savoir qui avait réalisé Casablanca ou quelle était la différence entre un quark et un lepton. Les réponses coulaient comme l’eau du robinet. Mais quelque chose s’est produit dans ce flot d’informations. Nous avons commencé à confondre la carte et le territoire.

Charles Eisenstein : Intelligence Virtuelle

Avant l’ère industrielle, les objets matériels étaient aussi des vecteurs de relation. Soit vous les fabriquiez vous-même à partir de matériaux locaux, soit quelqu’un les fabriquait pour vous, quelqu’un avec qui vous étiez lié de nombreuses autres manières. Les relations économiques étaient étroitement liées aux relations sociales. Nourriture, vêtements et tout ce qui était créé de mains humaines circulait dans des réseaux de dons, ancrant donneur et receveur dans une toile de relations. Ils confirmaient : vous êtes là. Vous êtes connecté au monde, un participant et non seulement un consommateur. Vous faites partie du réseau. Les objets qui apparaissent de nulle part, via l’achat en un clic sur Amazon, ne vous connectent pas à un être humain, un lieu ou une communauté.

Rob Lewis : Sommes-nous en train de donner l’Alzheimer à la terre ?

Il n’y a pas si longtemps, associer les mots « plante » et « mémoire » dans un sens scientifique aurait prêté à sourire. Mais ce temps est révolu. De nombreux travaux scientifiques publiés suffisent désormais à démontrer que les plantes non seulement se souviennent, mais aussi apprennent, prennent des décisions, communiquent et perçoivent leur environnement.

William Briggs : Les limites de l’IA : une intelligence générale ou réelle est impossible

Les ordinateurs ne deviendront jamais vivants : il n’y aura pas d’« IA forte ». Il n’y a pas non plus d’espoir que les ordinateurs dits quantiques comblent le fossé, quel qu’il soit, entre les machines strictement mécaniques, auxquelles nous attribuons une signification, et les véritables intelligences.

Charles Digges : La puissance collective des fourmis

Un groupe de fourmis bat un groupe d’humains en matière de résolution de problèmes À travers les âges, l’industrie et l’esprit de coopération de l’humble fourmi ont été loués comme des vertus, voire comme des qualités saintes. « Va vers la fourmi, paresseux », exhorte le roi Salomon à son fils égoïste et paresseux dans Proverbes 6. « Considère […]

Martin Ratte : Nul besoin de réfléchir pour agir intelligemment !

Le genre de vie que j’envisage ici est une vie où, étant libérés du « filtre » de l’activité délibérative, nous entrons en contact avec nos émotions et nos perceptions, mais aussi avec nos pensées et gestes automatiques — bref, avec tout ce qui est automatique. Comment caractériser ce contact avec ce qui est automatique ? Dans ce contact, ce qui est automatique reçoit un caractère conscient. Oui, malgré ce que j’ai dit précédemment, la sphère de ce qui est automatique sera dotée d’un caractère conscient !

Mark Rowland : Les animaux sont plus rationnels que vous ne le pensez

L’utilisation d’outils est un exemple de raisonnement causal. Lorsqu’un animal raisonne de manière causale, il démontre qu’il comprend les propriétés des objets et la manière dont ces propriétés peuvent être utilisées dans la poursuite de ses objectifs. Le raisonnement causal est l’une des formes que peut prendre la rationalité. Il est largement répandu dans le règne animal, et ce pour des raisons évidentes : Les animaux d’un certain type — les animaux mobiles dont l’existence exige de réagir en temps réel aux changements des circonstances environnementales — ne survivront pas longtemps sans ce raisonnement. De nombreux animaux peuvent être qualifiés de rationnels en ce sens.

Illusion et intelligence. Discussion avec Krishnamurti

(Extrait de The Way of Intelligence. KFI 1985) Rimpoche : Monsieur, quand l’observateur observe, il est la matrice de la pensée, des mémoires. Tant que l’observateur observe à partir de cette matrice, il lui est impossible de voir sans nommer, parce que ce nom provient de cette matrice. Comment l’observateur peut-il alors se libérer de cette […]

Ulrich Mohrhoff : Réseaux d’information, scarabées bousiers et l’aventure de l’évolution

25 septembre 2024 Réflexions inspirées par le dernier livre de Yuval Noah Harari « Nexus » Nous sommes tout à la fois les animaux les plus intelligents et les plus stupides de la Terre. Nous sommes si intelligents que nous sommes capables de produire des missiles nucléaires et des algorithmes superintelligents. Et nous sommes tellement stupides […]