Paul Pujol : Avoir un parti pris

Avoir un parti pris, c’est choisir et défendre une position. À partir de ce moment, on veut juste convaincre, ou plutôt vaincre le point de vue de l’autre. En quelque sorte on veut « le convertir », « l’enrôler » dans notre camp. Son point de vue d’autrui ne compte pas, n’a pas de valeur, il doit être combattu. […]

Paul Cudenec : Notre Monde Sacré : Joui, nié et retrouvé

Pendant longtemps j’ai considéré l’état atrophié de la pensée et de l’être modernes comme le résultat de la société industrielle, la conséquence de centaines d’années de « progrès » et de « développement » étouffant l’âme. Mais maintenant je vois que c’est l’inverse — notre pensée et notre être ont dû être réduits de cette manière afin que nous acceptions l’esclavage qui nous était destiné.

Joshua Stylman : Pourquoi je parie sur la décentralisation (malgré avoir déjà été brûlé)

Nous vivons la première époque de l’histoire humaine où nos vies intérieures sont systématiquement façonnées par des machines optimisées pour l’engagement plutôt que pour l’épanouissement. Le contrôle centralisé de l’information représente l’industrialisation de l’attention humaine — et, ultimement, la mécanisation de la création de sens elle-même. Les protocoles décentralisés ne sont pas seulement des solutions techniques ; ce sont des outils pour réaffirmer le droit de penser par nous-mêmes.

Julius Ruechel : Comment l’Occident a détruit la science

Chacune de ces « raisons » part du principe que, si seulement on pouvait convaincre les gens d’être plus moraux ou d’agir avec plus d’intégrité, ou si l’on pouvait expulser les mauvais acteurs, les contraindre de se conformer à la loi ou les punir si sévèrement que cela dissuaderait tous les autres, ou si les institutions pouvaient être « contraintes » de défendre le principe de la liberté d’expression par une législation plus explicite, ou si l’on trouvait de bons politiciens pour appliquer les lois existantes ou en rédiger de meilleures, alors le problème serait résolu.

Krishnamurti : Être libre, c’est ne pas s’identifier

Nous nous demandons s’il y a une chose telle que la liberté. Et, aussi longtemps que l’esprit, la pensée, la sensation, les émotions, s’identifient à un objet particulier, un meuble, un être humain ou une croyance, y a-t-il liberté ? Évidemment non ! Du moment que vous vous identifiez à quelque chose, vous niez la liberté. Si — parce que j’aime l’idée de quelque être suprême, avec tout ce qui s’en suit — je m’identifie avec cette chose, et je prie cette chose et je l’adore, y a-t-il liberté si peu que ce soit ? Donc, nous découvrons qu’il n’y a pas de liberté aussi longtemps qu’un processus d’identification se poursuit. D’accord ? S’il vous plaît, les mots sont dangereux ; si je puis le suggérer, ne traduisez pas ce qui est dit avec vos propres mots, dans votre propre langage, selon votre propre opinion, mais écoutez réellement les mots dont nous nous servons, parce que nous sommes alors en communication directe.

Freedom Research : Les libertés individuelles et pourquoi elles comptent

Dans la civilisation dans laquelle nous vivons, les libertés individuelles ont rarement été obtenues sans payer un prix élevé. On s’est battu, on a souffert et on est mort pour elles. Les pouvoirs autoritaires et les personnalités avides de réprimer les autres et d’imposer leur contrôle ont toujours méprisé les hommes libres, conscients de leurs libertés et de leurs droits naturels et maîtres de leurs propres affaires.

Joshua Stylman : L’Esclave Moderne : Un Miroir Que Nous Refusons de Regarder

Réfléchissez à ce qui est perdu : un enfant qui apprend à « ressentir » via des applications de suivi d’humeur ne développe jamais une conscience émotionnelle interne. Les enfants qui naviguent uniquement grâce au GPS ne développent jamais leur sens de l’orientation ni leur raisonnement spatial. Ceux qui obtiennent des bouffées de dopamine via des notifications ne développent jamais l’attention soutenue ou la concentration profonde. Les enfants qui posent des questions à Alexa n’apprennent jamais la lutte cognitive qui forge la pensée critique.

Mike Fairclough : Bienvenue au pays de la liberté… jusqu’à ce que vous exprimiez une opinion

Ce n’est pas un hasard si presque tous les gouvernements du monde se sont retournés contre leurs citoyens en même temps. En imposant des idéologies nuisibles et illogiques, en punissant les dissidents et en semant la peur à propos de tout, de la météo au simple rhume. Tout cela fait partie d’une vision définie par des organisations telles que les Nations unies et à laquelle notre gouvernement a adhéré. Alors, attachez vos ceintures, dites à la police du woke d’aller se faire voir, et déchirons ce cirque mondial de « l’élite » prétentieuse qui pense pouvoir nous materner jusqu’à la soumission.

La nature de la vie religieuse I. Discussion avec Krishnamurti

Nous disons que l’ascension même par le savoir est la destruction de l’homme, et que pour empêcher cette destruction, le savoir doit être remise à sa juste place, et c’est dans cette remise à sa juste place que se trouve le début de la vie religieuse.