William M. Briggs : Sur Les Mythes Du Scientisme

Les scientifiques ne sont autorisés qu’à proposer des théories aveugles, comme les multivers, des mondes dans lesquels des dieux invisibles choisissent les lois et les « constantes » parmi des ensembles de ces choses, tandis que les scientifiques prétendent que cela suffit, ignorant comment tout cela peut se produire ou comment les ensembles viennent à exister et à perdurer. La science ne dit strictement rien sur la question de savoir pourquoi quelque chose existe plutôt que Rien.

Albert Low et Monique Dumont : Créer la conscience

Car cela vient avec la pensée technologique, la pensée technologique est toujours à un seul niveau, toujours à la surface. L’idée de hiérarchies de significations ou de profondeur n’existe tout simplement pas pour cette pensée. Tout est réduit à un seul niveau. Tout est approprié à son niveau approprié. Ainsi, il n’y a rien de mal dans le fait de dire : « Supposons que nous pouvons comprendre l’être humain sans avoir recours à la conscience. Supposons que nous pouvons le voir comme une machine. Et voyons en conséquence jusqu’où on peut aller dans la compréhension ». Il n’y a rien de mal là-dedans. Mais le saut de « supposons » à « c’est ainsi » est ce qui constitue pour moi une pensée superficielle.

Peter Sjöstedt-Hughes : Voyages dans le paysage mental

J’exposerai d’abord brièvement les types et l’histoire de l’idéalisme en général. Je donnerai ensuite un résumé rapide du cœur de l’idéalisme analytique de Kastrup – c’est-à-dire, décrire Analytic Idealism in a Nutshell, en quelques mots – puis proposerai un résumé plus large et critique. Troisièmement, certains points d’intérêt seront mis en avant : « Cerveaux et vers » examine les limites métaphysiques des neurosciences ; « Champ de bataille psychédélique » se demande si les psychédéliques diminuent l’activité cérébrale tout en augmentant l’activité mentale ; et « Tableaux de bord poreux » propose une métaphore étendue alternative qui présente la relation entre les esprits individuels et la nature comme une continuité plutôt qu’une aliénation. Tout cela concerne la manière dont nous comprenons la conscience et la réalité – une saga de métaphysique et de science empirique entrelacée avec la politique et l’histoire.

Elad Uzan : L’incomplétude de l’éthique

Les théorèmes d’incomplétude de Gödel s’appliquent non seulement à l’IA, mais à tout raisonnement éthique formulé dans un système formel. La différence clé est que les raisonneurs humains peuvent, du moins en principe, réviser leurs hypothèses, adopter de nouveaux principes et repenser le cadre lui-même. L’IA, en revanche, reste liée aux structures formelles qui lui sont données, ou n’opère que dans celles qu’elle peut modifier uniquement selon des contraintes prédéfinies. De cette façon, les théorèmes de Gödel posent une limite logique à ce que l’IA, si elle est construite sur des systèmes formels, pourra jamais pleinement prouver ou valider à propos de la moralité depuis l’intérieur de ces systèmes.

John Briggs : Une nouvelle physique émerge : Compte rendu de Irreducible de Federico Faggin

Et c’est là que Faggin commence et concentre ses efforts. Quelque chose doit expliquer pourquoi les objets enregistrent les valeurs qu’ils affichent lors de la mesure. Rien ne se produit « sans raison » : il y a toujours une raison, même si elle est inconnaissable. Les objets quantiques ne prennent pas d’état tant qu’ils n’interagissent pas, et sont inconnaissables avant l’interaction par tout moyen extérieur (à l’objet). Pourtant, les mesures ne peuvent pas se produire, et ne se produisent pas, « sans raison ». Et nous savons que la raison, quelle qu’elle soit, ne peut être quelque chose de simple et de mécanique. Alors, qu’est-ce que c’est ?

William Briggs : Les limites de l’IA : une intelligence générale ou réelle est impossible

Les ordinateurs ne deviendront jamais vivants : il n’y aura pas d’« IA forte ». Il n’y a pas non plus d’espoir que les ordinateurs dits quantiques comblent le fossé, quel qu’il soit, entre les machines strictement mécaniques, auxquelles nous attribuons une signification, et les véritables intelligences.

Mark Rowland : Les animaux sont plus rationnels que vous ne le pensez

L’utilisation d’outils est un exemple de raisonnement causal. Lorsqu’un animal raisonne de manière causale, il démontre qu’il comprend les propriétés des objets et la manière dont ces propriétés peuvent être utilisées dans la poursuite de ses objectifs. Le raisonnement causal est l’une des formes que peut prendre la rationalité. Il est largement répandu dans le règne animal, et ce pour des raisons évidentes : Les animaux d’un certain type — les animaux mobiles dont l’existence exige de réagir en temps réel aux changements des circonstances environnementales — ne survivront pas longtemps sans ce raisonnement. De nombreux animaux peuvent être qualifiés de rationnels en ce sens.

Ola Nilsson : La danse circulaire de l’identité personnelle

2025-02-14 Une brève introduction Ola Nilsson est titulaire d’une maîtrise en philosophie de l’université d’Umeå et d’une licence en sciences juridiques de l’université d’Örebro. Ses principaux domaines d’intérêt sont la métaphysique, la philosophie de l’esprit et la philosophie des sciences. Le philosophe Ola Nilsson est de retour avec une nouvelle expérience de pensée à la […]

Scott Barry Kaufman : Le grand débat sur le cerveau droit. Iain McGilchrist interviewé

Introduction : L’idée que le cerveau est divisé en hémisphères droit et gauche qui accomplissent des fonctions radicalement différentes est entrée dans l’imagination populaire. À la suite d’un échange d’articles sur l’IAI (Institute of Art and Ideas), Scott Barry Kaufman et Iain McGilchrist se rencontrent enfin pour étudier le terrain encore vierge de ce débat sur […]

Robert J. Kurland : La mécanique quantique parle-t-elle à la théologie ?

Traduction libre « Je pense pouvoir dire sans me tromper que personne ne comprend la mécanique quantique ». Richard Feynman, lauréat du prix Nobel pour ses recherches sur l’électrodynamique quantique INTRODUCTION Il y a 70 ans, lorsque j’ai entendu cette citation pour la première fois (en assistant au cours de mécanique quantique de Feynman à Caltech), je me […]