Doublement hérétique. Pour avoir voulu démonter l’astrologie et l’avoir, malgré lui, démontrée. Pour avoir, ce faisant, renvoyé dos à dos le scientisme et l’horoscopisme. Telle est, entre chien et loup, la position de Michel Gauquelin. Astro-psychologue ? Astro-statisticien, astro-logicien ? Tout à la fois, puisque sa recherche aura vérifié par une improbable approche quantitative le flou d’une intuition millénaire. Et lui aura donné statut épistémologique. Au sens le plus exigeant de la logique des sciences : « falsifiable », donc vérifiable, l’astrologie apparaît a minima comme « un ensemble d »‘absurdités » susceptibles d’être scientifiquement étudiées ».
Alexandre Armel : Rendez-vous planétaires
