Serge-Christophe Kolm : Les trois crises et le recours à l'orient

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Car il nous faut aussi choisir, faire, nous faire et nous guérir. Or, pour cela, ce sont au contraire les aspects de la pensée bouddhique opposés aux conceptions du monde moderne qui offrent à celui-ci des positions ou savoirs qu’il n’a pas déjà. Et ce sont justement ceux dont il a besoin, comme le montrent d’abord le raisonnement mais aussi ce qu’en retrouvent, sans le savoir, les thérapies et philosophies qui s’attaquent le plus profondément au malaise de la civilisation ».


Jean Richer : Une nouvelle lecture de l'«E» de Delphes: Dâ, la Terre

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Il est bien connu que Plutarque, qui fut l’un des derniers prêtres de Delphes, nous a transmis dans ses écrits, heureusement conservés, un certain nombre de secrets ésotériques. Mais il se trouve que, sur le problème de l’énigmatique E delphique, il était particulièrement ignorant. Dans son traité Sur l’E de Delphes, il n’en propose pas moins de sept interprétations différentes, toutes aussi peu vraisemblables les unes que les autres, à grand renfort d’étymologies fantaisistes.


Micheline Flak : Le yoga trait d'union - pédagogie d'Orient - pédagogie d'Occident

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« On n’enseigne pas ce qu’on sait, on enseigne ce qu’on est ». L’adage n’est en vérité ni d’Orient, ni d’Occident. Il n’appartient ni au passé, ni au présent. La validité en est universelle et l’enseignement quand il le véhicule n’en a pas davantage le monopole. Devant un chef-d’œuvre, et c’est aussi vrai des découvertes scientifiques, on oublie le pays d’origine.


le Dr Grall : L’Acupuncture

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Pour les chinois, la base de l’acupuncture était la circulation d’énergie. Cette énergie circule sur douze méridiens, deux méridiens sont doubles, certains acupuncteurs en comptent donc quatorze, à droite et à gauche du corps humain. Il faut admettre ce postulat au départ, ou ne faire que de l’acupuncture de « médecins aux pieds nus » ne connaissant après un enseignement rapide que des « recettes » d’urgence qui ont quand même rendu de grands services dans d’immenses régions sans médecin. Chaque méridien représente un organe ou une fonction physiologique. Certains méridiens sont Iang et d’autres Inn. Chacun d’eux a des points spécifiques qu’on doit tonifier pour renforcer l’énergie faible, ou disperser pour diminuer l’énergie trop forte, par exemple dans une trachéite ou une bronchite pour diminuer une congestion par excès d’énergie. Il y a aussi le point source qui complète, dans le sens voulu, l’action de points de tonification ou de dispersion. Un point de passage fait passer l’énergie dans un autre méridien. Il y a aussi des points spéciaux, hors méridiens.


Pierre D’angkor : La destinée spirituelle de l'homme selon la sagesse antique

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Notre moi physique disparaît avec notre corps : quant à notre moi mental, il n’est qu’un complexe d’énergies qui s’éteint à l’expiration de ces périodes « post mortem » que les religions ont nommées le ciel et l’enfer, périodes subjectives durant lesquelles s’épuisent graduellement les énergies psychiques qui étaient constitutives de ce moi. Mais de même que les êtres vivants laissent derrière eux des germes qui se développent ultérieurement en de nouveaux êtres, semblables à eux-mêmes, de même notre moi psychique laisse derrière lui des germes vivants, des germes psychiques.


E. Lester Smith : Le rôle de l'homme dans l'évolution

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Cependant, c’est l’évolution de l’homme lui-même qui importe réellement. L’homme peut transmettre à ses successeurs non seulement les caractéristiques génétiques contenues dans ses gamètes, mais aussi la provision qu’il a faite de connaissance et d’expérience. Cette provision peut se partager immédiatement sans attendre la génération suivante. Ainsi, l’homme a déjà énormément accéléré l’évolution dans ce sens culturel. En outre, il est maintenant capable de guider l’évolution vers un but qu’il a choisi lui-même. C’est en acceptant et en exerçant cette formidable responsabilité que l’homme doit prochainement exprimer sa divinité.


E. Lester-Smith : Unité, dualité, et réalité

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L’Univers est pénétré par la Dualité ; cependant l’Unité persiste. Quand l’Un devient Deux, Esprit et Substance, c’est alors que naît la Dualité. Mais les Deux restent compris dans l’Un, et ainsi l’Unité est préservée. Dans ces domaines le langage trébuche, il faut qu’il s’exprime par des énigmes et des paradoxes. Il a recours à des lettres majuscules pour des mots qui n’ont pas leur sens habituel. Ainsi donc dans le domaine le plus élevé, la Dualité est latente, l’Unité domine suprêmement. Réciproquement dans le domaine le plus bas, le monde physique, la dualité et la diversité règnent suprêmement et l’unité est difficile à découvrir. En descendant, le changement est progressif; il est à présumer que l’on peut considérer le milieu du Manas comme le pont en dessous duquel la dualité est dominante.


Roger Caillois : Classification des Jeux

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On connaît l’extrême qualité d’attention que Roger Caillois (1913-1978) voue aux objets qu’il appréhende, son approche du Sacré, non certes à la manière de Georges Bataille dont la philosophie du sacré est, elle, liée au primat de l’expérience intérieure, mais bien plutôt ici par un entier regard, oui le regard de Caillois qui envahit, pénètre toutes les données, tous les aspects d’un même problème du sacré, en l’occurrence, celui des Jeux : ils nous communiquent, si nous méditons sur eux, cette sorte de ferveur ou mieux peut-être d’émoi intellectuel que nous apportent aussi la poésie et certains rêves.

Maurice Lambilliotte


Mircea Eliade : L’or et l’immortalité

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On peut dire que l’alchimiste a achevé la dernière phase d’un projet très ancien qui naquit quand les premiers hommes entreprirent de transformer la Nature. Le concept de la transmutation alchimique est donc la dernière expression de cette croyance immémoriale de l’action humaine sur la transformation de la Nature. Le mythe de l’alchimie est un des rares mythes optimistes : en effet, l’opus alchimicum ne se contente pas seulement de transformer, de parfaire ou de régénérer la Nature ; elle confère la perfection à l’existence humaine, en lui donnant santé, jeunesse éternelle et même immortalité.


Nine Grandi : De la pensée théosophique a la pensée de Teilhard DE Chardin

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La Loi d’Evolution Universelle s’imposa au Père, le jour où il constata que le Cosmos et le Monde étaient un ensemble prestigieux en marche vers un éternel devenir, et qu’Il vit dans le filigrane de la Nature, ce qu’il a appelé « le visage de l’Eternel », alors le Père comprit que le Cosmos et le Monde suivaient un développement ascendant : une marche en avant, disait-il…