Adam Jacobs : L’Histoire sans fin

L’idée que l’infini peut être approché, mais jamais pleinement atteint n’est pas une nouveauté de la physique moderne. C’est un thème qui apparaît dans presque toutes les traditions spirituelles et mystiques. Chaque culture, dans sa propre langue, a exprimé la notion que la réalité ultime dépassera à jamais la compréhension des êtres finis. Ces traditions ne présentent pas cela comme un échec, mais comme un trait essentiel de la relation entre l’humain et le divin. Ce que la cosmologie découvre par les équations et les observations, les mystiques l’expriment depuis des millénaires par la métaphore, le symbole et l’intuition contemplative.

John Horgan : La fin de la physique ?

HOBOKEN, 20 NOVEMBRE 2025. Igor Pikovski, un physicien du Stevens Institute of Technology, m’a récemment demandé de parler à son département de mes décennies de reportage sur la physique. Voici, plus ou moins, ce que j’ai dit dans mon exposé, que j’ai intitulé « La fin de la physique ? » – John Horgan Lorsque je […]

Michelle Bompois-Meaux : La prière, entretien avec Regina Sara Ryan

J’ai foi en la réalité d’autres plans d’existence et dans le fait qu’ils communiquent avec nous. Je leur lance alors un appel. Car ils écoutent et leur présence a un impact sur le monde des humains. Plusieurs fois dans ma vie j’ai eu nettement l’impression qu’il existait une force, une guidance d’une force supérieure. Je ne peux pas le prouver, mais n’oublions pas non plus que, pendant des milliers et des milliers d’années, les êtres humains ont invoqué des mondes plus élevés que le plan terrestre, des mondes invisibles et pourtant inhérents au monde visible. Je ne peux pas prétendre que cela n’existe pas simplement parce que je ne le vois pas. J’ai foi dans le processus d’évolution de l’humanité, il y a plus que ce que nous voyons et touchons immédiatement.

John Horgan : L’intelligence artificielle nous sauvera-t-elle de l’intelligence artificielle ?

Une réunion dans mon université le week-end dernier m’a fait me sentir un peu mieux, presque malgré moi, à propos de l’intelligence artificielle. Chris Manzione et Jonah King, artistes et professeurs d’art à l’Institut de technologie Stevens, ont organisé « SYNTHETIC NARRATIVE : AI / XR + THE FUTURE OF STORYTELLING ». XR désigne la réalité virtuelle et d’autres « technologies immersives ». Des artistes, technologues et penseurs s’y sont réunis pour explorer comment l’IA et la XR « transforment la manière dont nous créons, vivons et comprenons les histoires ».

Martin Ratte : La juste place de la pensée

Nos actions ne se font pas toujours toutes seules. Qu’arrive-t-il si notre action n’est pas habituelle, par exemple, s’il est question de nous rendre en auto à un endroit où nous ne sommes jamais allés. À ce moment, il faut se documenter au préalable sur le trajet. L’Éveillé, tout comme nous, fait évidemment cela. Ensuite, en cours de route, il tire de sa mémoire (ou pense à) chaque information pertinente au moment approprié, disons un nom de rue, et il est à l’affût de cette rue. Donc, ici, l’Éveillé et nous ne sommes pas vraiment différents. En fait, non, il y a une différence : parce que l’Éveillé s’observe, il n’est pas assailli de pensées stupides lorsqu’il cherche sa destination, alors que nous, de notre côté, nous sommes assiégés par des pensées plus sottes les unes que les autres.

Arthur Haswell : Notre monde est-il fondamentalement un monde de souffrance consciente ?

Dans cet essai remarquablement schopenhauerien, Arthur Haswell soutient qu’un monde où la conscience est fondamentale peut encore être un monde de souffrance, voire de souffrance fondamentale : « Un univers imprégné d’esprit, voire d’intention, se traduit-il nécessairement par un univers bienveillant ou porteur de sens comme nous pourrions le souhaiter, ou déterminé d’une manière qui favorise la joie ? Il est certain que, si la conscience est omniprésente, le problème de la souffrance pourrait bien s’étendre plutôt que s’atténuer », affirme-t-il.

Martin Ratte : Trois façons de se comprendre

Trois formes de compréhension de soi : La première consiste à s’observer de manière holistique, sans moi-observateur au centre de cette observation. La seconde compréhension correspond à l’insight. Dans cet insight, nous pénétrons jusqu’au cœur de notre manière de vivre, et nous voyons clairement qu’elle est stupide, voire dangereuse. La troisième compréhension ne transforme pas, mais est déjà le fruit d’une transformation en quelque chose de non mental. Cette compréhension de sa vie doit être comprise comme une sensibilité à sa vie.

inversion temporelle : De la prière à la physique : la science de la guérison

Alors que nous nous trouvons à la frontière de la science intégrative, les anciennes divisions entre matière et énergie, biologie et information, soi et univers commencent à se dissoudre. Nous commençons à voir se dessiner les contours d’un vaste système vivant, un cosmos holofractal, dans lequel notre parcours personnel de guérison est intimement lié aux étoiles au-dessus de nos têtes et au sol sous nos pieds. La cohérence scalaire est le fil invisible qui relie le corps et le cosmos, permettant aux modèles de se répéter à toutes les échelles.

Adam Jacobs : Vous pouvez suivre votre propre voie

Cette prise de conscience — que moi seul pouvais connaître ma véritable voie — fait écho aux anciens enseignements spirituels qui célèbrent les parcours solitaires. Et c’est là le point : pour satisfaire le besoin existentiel que nous ressentons tous (ou du moins je suppose que vous le ressentez), on peut être conseillé, guidé, poussé, exhorté ou supplié d’aller dans une direction particulière. Cette direction peut être utile ou non ; seul chacun de nous peut savoir si elle l’est vraiment.