Jacques Oudot : L'exemple

Où se trouve l’exceptionnel de l’homme ? Dans l’imagination et dans la personne ; à partir d’une infinie banalité chaque individu a la possibilité de connaître l’exceptionnel dans une personnalité ; l’individu, c’est la routine ; la personnalité, c’est ce qui est unique. Et cette banalité se retrouve dans le comportement vestimentaire, gestuel, langagier, rituel, etc. Or, notre projet est de devenir unique, alors que nous fabriquons sans cesse du multiple, du banal, de l’ordinaire, où tout ressemble à tout ; comme un fœtus ressemble à un autre fœtus, une cellule ressemble à une autre cellule, une fourmi ressemble à une autre fourmi ; vus d’un peu haut, tous les hommes se ressemblent ; « Il faut voir les hommes d’en haut », disait Sartre ; mais, d’un peu plus près, chaque personne humaine apparaît aussi unique et surprenante qu’un cosmos.

Nisargadatta maharaj : La conscience est partout

Quand le sentiment d’être apparaît il n’a aucunement l’impression d’être un corps ! C’est de ce sentiment d’être qu’est créé le cosmos tout entier. Au sein de cette création vous disposez également d’une forme, mais vous n’avez nul besoin de vous identifier à elle en tant qu’entité fonctionnant et se déplaçant indépendamment dans le monde. Le principe qui anime et propulse le corps est uniquement cet être, cela ne provient pas du corps. Ce grand spectacle cosmique se déroule dans la conscience et à la fin tout se dissoudra dans cette seule conscience. Méditez là-dessus sans vous identifier au corps et vous, conscience, découvrirez que vous soumettre à cette identité de forme humaine est l’action de Mâyâ, l’illusion.

Jacques Quennoy : La radiesthésie

Cette connaissance conduisit peu à peu à construire une théorie de la radiesthésie qui peut se résumer ainsi : D’une part, les vibrations ou ondes des corps rencontrent le corps du radiesthésiste, qui réagit à la manière d’un appareil de T.S.F. Ces ondes, infinitésimales, se renforcent dans les cellules nerveuses du corps humain comme les ondes de T.S.F. se renforcent dans l’ampli­ficateur de l’appareil de radiophonie. Ces ondes ainsi renforcées pro­duisent des réflexes internes très faibles et inconscients, mais suffisants pour provoquer les réactions dirigées de la baguette ou du pendule agissant, l’un comme l’autre, comme amplificateur. Ceci explique que le facteur humain (plus précisément tout l’inconnu qui est en notre cerveau, le sixième sens) joue dans les recherches de radiesthésie un rôle primordial. D’autre part, le cerveau émet, lui, aussi, des ondes analogues à celles de la T.S.F., et, par suite, perçoit, soit des ondes étrangères, soit une absorption de ses propres ondes en retour, après rencontre d’une masse métallique, de l’eau, des minerais, etc. (le cerveau se comportant alors comme un véritable radar).

Je suis de Sri Nisargadatta Maharaj

Le banyan a une très petite graine, la conception de cet arbre immense est contenue dans cette graine si petite, potentiellement l’arbre est dans cette graine. Allez-vous étudier et planter chaque racine, chaque branche, chaque feuille du banyan ? Non, vous ne vous occuperez que de la graine, vous planterez la graine. Quelle est votre graine ? La connaissance « Je suis ». Cette connais­sance est le lien entre vous et ce monde. Examinez cela, scrutez cela. C’est à ce niveau que peut se résoudre tout le pro­blème. Si cette conviction « Je suis » n’est plus là, quel souci peut vous causer le monde ? Cette graine est donc le facteur essentiel. Ce sens du « Je suis », scrutez-le, fouillez-le, ce n’est qu’à ce niveau que vos investigations peuvent aboutir.

Vision de l'unité, entretien Basarab Nicolescu et Christine Hardy

Cela veut dire que ce que l’on met en doute ici, c’est la notion même de l’identité précise d’une particule, et on essaie de lui substituer la notion de relation entre particules. Ainsi, ce sont les relations entre les particules qui sont responsables de l’apparition d’un objet qu’on appelle particule. Il n’y a pas d’objet en soi, ni d’identité propre qu’on puisse définir d’une manière séparée ou distincte des autres particules. Une particule est ce qu’elle est parce que toutes les autres particules existent à la fois…

Kenneth White : Nul dieu à célébrer

(Revue Itinérance. No 1. 1986) Kenneth White est un poète et penseur contemporain, né le 28 avril 1936 à Glasgow. Il réside en France depuis les années 80 à Trébeurden (Bretagne). Théoricien de la « géopoétique », poétique porteuse de sens et de pensée, il alterne des récits de « voyages philosophiques » et les […]

Jean-Louis Victor : Le Spiritisme

Le mot « spiritisme » évoque pour beaucoup la possibilité d’entrer en communication avec les morts. Faire du spiritisme équivaut à faire parler une table, un soir avec quelques amis… Le spiritisme représente bien autre chose : c’est non seulement une science avec ses expériences et ses lois mais aussi une philosophie évolutionniste ; comme l’a montré le Dr Geley (ancien directeur de l’Institut métapsychique international) dans son remarquable exposé sur la Synthèse spirite dont nous extrayons quelques passages : « D’après ses adeptes, la doctrine spirite serait une science positive, basée sur l’étude expérimentale des phénomènes psychiques et les enseignements des esprits élevés. « Incessamment perfectible, elle ne doit avancer que pas à pas, réservant les déductions lointaines et les généralisations hâtives, et se bornant à l’exposition des points bien établis….

René Fouéré : Spiritualité et parapsychologie

Plusieurs d’entre eux furent, en certaines cir­constances, très péniblement affectés par ces forces inattendues et importunes, sinon indési­rables, qui, se manifestant en eux ou par eux, faisaient de leur personne un objet de curiosité, venaient les distraire ou les détourner, en quelque sorte, de leur recherche essentielle et risquaient de les faire trébucher sur le chemin simple et direct de leur accomplissement, ce che­min central et vertical qu’on voit sur le dessin de saint Jean de la Croix illustrant son livre La Montée du Carmel. Comme ils n’avaient nulle soif de l’empire de ce monde, les prodiges dont ils étaient l’objet ou la cause involontaires leur apparaissaient, au regard de leur entreprise cru­ciale, comme une sorte de divertissement futile ou comme le masque séduisant d’une tentation de puissance susceptible de compromettre ou même de ruiner irrémédiablement tous les résul­tats de leurs efforts antérieurs. Ils pouvaient voir encore dans ces phénomènes, par lesquels ils étaient parfois jetés dans un très cruel embar­ras, les brillantes scories de cette fusion de leur être qui devait les amener à leur transfiguration spirituelle.

André Niel : Les grands appels de l'humanisme contemporain

Ce message est celui d’un humanisme qui rassemble tous les hommes dans une seule action, progressive, unitaire et harmonieuse. Cette vision de l’homme n’est limitée par aucune finalité, elle est un humanisme intégral. Il n’existe plus aucun but extérieur au rapport essentiel qui rattache, originellement, l’homme à l’univers et les hommes entre eux. Vivre ce rapport originel est la liberté, la spontanéité créatrice, où s’exprime enfin sans entraves le conscient-existant fondamental.

David Guerdon : Le sang de Saint Janvier

On s’est déjà beaucoup interrogé sur le mystère du sang de saint Janvier, cette antique relique si précieuse au cour de tout Napolitain, sang qui, dans son ampoule, se liquéfie à des dates précises. Ce cas, que la science n’a pu expliquer, a attiré l’attention d’éminents parapsychologues, comme le docteur Hubert Lar­cher et le professeur Hans Bender. Mais on sait moins que la province de Naples est particulièrement favorisée pour ce genre de miracles. Que doit-on penser de ces phénomènes ? Et de l’abondance relative de ces cas de liquéfaction sanguine dans une région si délimitée ?