Traduction libre La quête de compréhension du Dr R.P. Kaushik (1926-1981) a commencé très tôt dans sa vie avec la mort d’un compagnon d’école. Il a rencontré de nombreux courants de pensée intellectuels et spirituels, dont aucun n’offrait de réponse complète. Dans sa recherche d’une perception directe de la réalité, toutes les idées ont progressivement […]
Étiquette : Transformation
Vimala Thakar : L’observation sans observateur
Traduction libre Ce matin, j’aimerais aborder deux points à considérer sérieusement par les honnêtes enquêteurs. Un enquêteur est une personne en qui l’interrogatoire est soutenu. Cette personne remet en question la validité de tout ce que l’on voit, entend, lit dans les écritures, remarque dans les traditions et les coutumes. Un enquêteur a l’humilité de […]
J. Krishnamurti : Le commencement de la méditation est la connaissance de soi
Le titre est de 3e Millénaire Question : L’aspiration exprimée dans la prière n’est-elle pas un chemin vers Dieu ? Krishnamurti : Tout d’abord, nous allons examiner les problèmes contenus dans cette question. En elle sont impliquées la prière, la concentration et la méditation. Or, qu’entendons-nous par prière ? Tout d’abord, dans la prière il […]
Annick de Souzenelle : Le corps, lieu de notre accomplissement spirituel
Mes amis, j’aimerais vous dire à quel point je suis émue, profondément, surtout pour partager avec vous un sujet qui m’est cher. Cela a été le premier sujet, qui a constitué l’objet de mon écriture. C’est sûr que l’on revient toujours avec sympathie à ses premières amours, et puis surtout, c’est un sujet grandiose que […]
J. Krishnamurti : La transformation totale
(Extrait de Cinq entretiens avec Krishnamurti. Traduit par Mme Annette Duché et le « groupe français du Saanen gatherings Committe ». Éditions Le Courrier du Livre 1969) Le titre est de 3e Millénaire Premier Entretien La méditation est la voie de la totale transformation des façons d’être de l’homme. L’homme est pris au piège de […]
Vincent Bardet : Paradise now
Tous ceux qui l’ont vécue intimement peuvent témoigner du caractère illuminant de cette révolution-là, qui fut à peine une révolte – et par-dessus tout une performance. De cette traversée du paradis dramatisée sur fond d’abîme il me reste une certitude : la grande libération est toujours à faire ici et maintenant.
André Niel : Message krishnamurtien et doctrine marxiste
Vous parlez de la « complexité de la vie », et des contingences où elle s’exprime. Mais cette complexité n’est justement qu’apparente. La vie des individus est d’une effarante simplicité, car elle se réduit pour chacun à n’être qu’un rouage dans l’immense superstructure de la contradiction de l’homme par l’homme. Chacun de nous ne pense et ne vit encore — tout à fait primitivement — que par contradiction à ceci ou à cela, à ceux-ci ou à ceux-là : on est contre la religion ou contre l’athéisme, contre la bourgeoisie ou contre le prolétariat, etc… La tendance est universelle et sans doute spontanée. C’est pourquoi il est si difficile d’y échapper ! Et pourtant, là serait notre seule chance de salut.
André Niel : L’humain absolu
Adorer ou condamner, c’est, en effet, également diviser l’humain. Et le plaisir qu’on y prend, c’est toujours celui de la division. Car diviser, puis condamner l’un des termes de la contradiction, cela donne à bon compte l’illusion et la satisfaction d’agir — et même d’accomplir de grandes choses ! Quelle perte de saveur pour l’existence, si nous ne pouvions plus ni juger ni honnir, respecter ou condamner, adorer ni brûler !
Michel Waldberg : Alchimie de Jung
Dans cette perspective, l’inconscient cesse de paraître — ou de disparaître — à la façon d’un iceberg (contre lequel le navire investigateur vient s’écraser) ; l’inconscient n’est pas une hypothétique « concrétion », mais au contraire un processus, de sorte que loin de se tenir dans le statique rapport d’antagonisme sous lequel on se représente ordinairement sa fonction (comme négatif d’un positif qui serait le conscient), l’inconscient tout au contraire médiatise le conscient lui ouvre les espaces que sa « myopie » congénitale lui annule ordinairement, provoquant ainsi « une évolution, voire une métamorphose véritable de la psyché ».
Mort et renaissance, entretien avec Stanislas Grof
[…] la possibilité de revivre sa naissance m’était complètement étrangère. Je savais bien que Freud lui-même avait envisagé à un certain moment que l’angoisse puisse remonter à la naissance mais il n’avait pas développé cette idée. Quand son disciple Otto Rank en arriva à la conclusion que la naissance était très importante et qu’il créa une toute nouvelle psychologie à partir de là, il fut excommunié du mouvement psychanalyste. J’étais aussi « programmé » par l’école médicale. Quand vous étudiez la neurophysiologie, on vous dit qu’il n’est en aucun cas possible de se souvenir de sa naissance sous prétexte que le cortex cérébral n’est pas assez mûr. Je n’étais donc pas du tout préparé pour cette expérience de naissance…