Richard M. Bucke : Conscience cosmique

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La Conscience Cosmique est une forme de conscience plus élevée que celle possédée par l’homme ordinaire. Celle-ci est appelée Conscience personnelle ou encore Soi-Conscience. L’être, avant d’atteindre cette conscience personnelle, a passé par un degré que nous appellerons la simple conscience, les animaux supérieurs, ainsi que les enfants pendant les premières années de leur vie ne possèdent que la simple conscience.


Serge Brisy : L'Évolution ou le Grand Jeu de la Vie

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Pour comprendre la profondeur du soi, ou mieux, pour y atteindre, il faut mettre en mouvement, non l’action en soi du pendule de la Vie, mais la compréhension subtile de ce mouvement : soi, non-soi, action qui les relie, ou balancement régulier du pendule, avec assimilation et rejet de certaines connaissances et, par le rythme même de la vie du pendule, le cercle toujours élargi qui se dessine en soi-même et qui parfait la sagesse, l’expérience et la compréhension.


Rolande Biès : Le Mystère de la Conjonction

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Le mariage entre le conscient et l’inconscient produit un choc qui ébranle, certes, mais qui entre en contact avec les ténèbres de la profondeur. Nous sommes alors non face à face (guerre, angoisse), mais reliés à nous-mêmes, car l’inconscient «n’est ni bon ni mauvais, mais bon et mauvais»; il est la mère de toutes les possibilités, et nous avons besoin de lui pour «embrasser toutes les parties du monde, toute l’étendue possible de la conscience». Il nous faudra donc, sans cesse, monter vers le ciel et descendre en enfer pour rencontrer notre centre/équilibre; c’est dans cet incessant mouvement que nous trouverons notre unité. L’émotion (le feu) purifiera et fera fondre nos opposés. Les étapes de ce processus sont des prises de conscience dues aux conflits qui mènent à la mort d’une partie de nous-même devenue inutile.


Dr Swami Karmananda Sarasvati : La puissance du mantra

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Le fruit de la pratique persévérante et régulière du mantra est l’obtention d’Ajapa Japa, état dans lequel la conscience purifiée s’exprime spontanément par le mantra, dans les états de veille, de sommeil et de rêve. Le mantra n’est alors plus jamais absent du champ de la conscience, non seulement pendant la méditation, mais même au milieu des activités journalières, des rêves et du sommeil profond. Dans cet état de conscience suprême, toutes les activités de la vie deviennent méditation et les barrières conventionnelles entre veille, rêve ou sommeil profond se dissolvent, pour laisser place à la perception consciente d’un état unifié, basé sur le mantra lui-même. Telle est la puissance du mantra.


Jean Delmanoir : Usage positiviste des religions

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Où trouver l’art d’utiliser pour le mieux cet instant qui passe ? Qui me donnera la réponse à l’éternelle question ? Que faire pour que cet acte soit parfait, harmonieux en plein accord avec les puissances cosmiques qui mènent le monde ? Ce n’est certes pas la morale qui me répondra. C’est l’expérience humaine qui doit me donner la solution. Où trouver l’expérience humaine ? Dans les religions — Pourquoi ? Parce que les religions ont donné à l’homme des règles pratiques et détaillées. Des codes — Serons-nous victimes de ces codes ? Non parce qu’il n’y a pas de religion au-dessus de la Vérité et que celui qui veut la servitude envers un code abdique le pouvoir créateur de l’esprit humain.


Daniel Ram : « L'Arbre de la Vie » et le Chemin de la Délivrance

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Le principal sujet de conflit pour les spiritualistes est l’opposition apparente des conceptions orientales et occidentales. Mais, et c’est le sujet de cette causerie, le fondement ésotérique de toutes les conceptions philosophiques et religieuses est le même, en Orient comme en Occident. Une seule et même tradition exprime sous des vocables différents, une même vérité symbolique qui, de plus, s’avère en parfaite concordance avec les conclusions de la science la plus moderne.


Hem Day : Gérard de Lacaze Duthiers ou l'artistocratie en action

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Cet individu ne fait partie d’aucune classe, d’aucune catégorie sociale, d’aucun clan. Il cesse d’appartenir au milieu dans lequel il est né. C’est un être à part. L’ensemble de ces individus libres, forme en face de l’humanité esclave, l’artistocratie. Les artistocrates viennent de tous les points de l’horizon, ils se reconnaissent aussitôt, car ils ont fait l’effort nécessaire pour être eux-mêmes. Préjugés, traditions, enseignements, ne sont pas parvenus à les déformer.


Aimé Michel : Zut au zizi ou la sexualité dépassée

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La sexualité animale (qui fut celle de l’ancêtre de l’homme) est bien différente de la nôtre. L’homme, a-t-on dit, est le seul animal capable de boire sans soif et de faire l’amour hors de saison. Presque toutes les calamités dont il souffre viennent de là. Et c’est là l’objection que soulève la théorie des deux cerveaux de Mac Lean et de Koestler. Les tragédies archétypiques de notre espèce, telles, par exemple, qu’on les trouve dans Racine, ne doivent rien à notre cerveau reptilien. Le cerveau reptilien d’Hermione, d’Oreste, de Pyrrhus et d’Andromaque se soucie peu du problème insoluble des amours triangulaires. Il ne se soucie que du soulagement de la glande, auquel tous ces héros malheureux atteindraient sur-le-champ, s’ils avaient la sagesse du reptile. Quant au cerveau supérieur voué aux opérations intellectuelles, en quoi le soulagement de la glande devrait-il l’intéresser ?


le Dr Paul Chauchard : De l'animal à l'homme

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Dès le départ, avant même le système nerveux, la sensibilité et la réactivité du vivant sont source de psychisme individualisé, donc de conscience, une bioconscience inconsciente au plein sens humain qu’on peut qualifier de préconscience et de préspiritualité. Tout ce qui s’épanouira au plan supérieur chez l’homme a une base biologique et existe en germe dès le niveau le plus élémentaire du vivant en dehors de tout anthropomorphisme. Et ce niveau élémentaire se retrouve chez l’homme où il est la base élémentaire et inconsciente de sa conscience.


Roland de Miller : Le Sentiment de la Nature

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Les techniques du mieux-être ou de plus-être (concernant la santé physique et psychique) existent, relativement codifiées et transmissibles, mais le changement intérieur, au-delà des régimes alimentaires ou des recettes techniques, les qualités de cœur, l’ouverture spirituelle, ne sont pas facilement accessibles à un grand nombre d’individus. Les obstacles n’en soit pas politiques ni sociaux, mais idéologiques, psychologiques, spirituels. Tant que les scientifiques rejetteront dédaigneusement les « mystiques » et toute approche de type spirituel, on n’aura pas fait la rupture fondamentale avec l’idéologie de la société industrielle qui est le matérialisme. Celui-ci est le piège véritable de la technostructure toute puissante, l’atmosphère et la condition culturelle du totalitarisme technicien. Comme l’écrit d’une manière imagée et expressive Fritjof Capra dans Le Tao de la Physique : « Les mystiques comprennent les racines du monde mais non ses branches; les scientifiques analysent ses branches mais ignorent ses racines. La science n’a pas besoin d’une vision mystique et le mysticisme se passe de la science; mais l’homme a besoin des deux ».