Ce que nous éprouvons réellement dans les profondeurs de notre âme ne peut être reproduit d’une manière authentique par le moyen de l’écriture ou du discours. Ceci parce qu’il existe un monde des idées sans forme et c’est là qu’il nous faut pénétrer, si nous désirons saisir ce qui est derrière et au-delà des paroles. Là existe un plan dont la dimension n’est pas communément saisie par le mental, le rationnel, le mécanisme courant du cerveau avec ses possibilités actuelles limitées. D’ailleurs la voie de l’Intelligence n’est-elle pas de voir au-delà des mots ?
Catégorie : S
Chantal Geffroy : Questions & réflexions
D’où vient l’esprit ? D’où vient la mémoire ? Qui pense à travers moi ? Qui se dit « moi » à travers les pensées ? Nous subissons le flux des mots qui s’enchevêtrent… Nous ne sommes pas les maîtres de cette machination, nous sommes les porteurs du temps, les faiseurs de mots… Nous croyons inventer, nous reproduisons. Nous ne sommes jamais neufs : le Sage nous dirait : « nous sommes les milliardaires du temps ».
Rémy Cornerotte : Chemins vers l'Absolu
Nous les hommes parmi les hommes, nous n’avons qu’un devoir, celui de chercher l’Absolu à travers toute notre vie. Et si nous avons trouvé, nous n’avons pas à justifier notre découverte.
Je vais montrer quelques chemins, des directions à prendre. La première route indique que l’Absolu est dans le quotidien.
Swami Hridayananda Sarasvati : Retour à la source
Ce titre, « Retour à la Source », donne l’impression que la source est éloignée et qu’il faut parcourir une grande distance pour l’atteindre. Ce n’est pas vrai. La source est partout; elle est en nous et autour de nous. Nous n’en sommes jamais séparés mais sommes toujours en continuité avec elle. Nous faisons partie de cette source. Dire « Retour à la Source » n’est qu’une façon de parler, car si l’on n’a pas conscience de la Vérité, on a l’impression que la source est éloignée de soi. Tant qu’on n’en est pas devenu conscients, on peut dire que l’on chemine vers elle. Ce cheminement est néanmoins différent de tout autre voyage car on ne peut rien emporter avec soi. En fait il faut tout abandonner. Il faut même s’abandonner soi-même. Ce que l’on appelle toute la journée le « moi », il faut l’abandonner afin d’arriver à la source ou devenir pleinement conscient de cette source.
George W. Weaver : Mysticisme et science
Le mysticisme, qu’il ne faut pas confondre avec le psychisme, n’implique ni émotivité ni valeurs morales. Quant à la science, dont il faut tenir compte, elle n’est pas vraiment opposée aux tendances mystiques, mais telle quelle est comprise généralement par la majorité des gens, elle est nettement antagoniste au mysticisme et refuse de s’occuper de problèmes métaphysiques.
le Docteur de Rofia : L'Avenir du Catholicisme
Puis les textes authentiques ont été déformés, falsifiés, par exemple dans les forteresses-couvents du moyen-âge, en vue du soutien de la puissance intellectuelle et morale du catholicisme. Certes ces textes mutilés renferment cependant encore de réelles beautés. Ils manifestent parfois encore la grandeur de leur origine; aussi la suprême habileté du catholicisme a été justement d’utiliser à son profit le prestige des textes authentiques, tout en les modifiant de façon à servir ses propres desseins. Suprême habileté ; et aussi suprême tromperie! que des membres de l’église elle-même, comme Loisy, ont découverte et dénoncée courageusement.
SarahMaïa : Emergence, naissance, sortie des eaux
L’Être humain arrive au monde lorsque la similitude entre son ciel intérieur et le Cosmos est parfaite. Tous les évènements qui ont pu avancer ou retarder le moment de sa naissance ne sont que des incidences destinées à permettre cette coïncidence. Par la naissance le corps s’inscrit dans cette coïncidence et nous avons l’être humain dont le destin est lié à celui de notre planète et dont l’idéogramme est identique à celui de la Terre…
La notion de culpabilité dans la morale indienne Par le Swâmi Siddheswarananda de l'ordre de Ramakrishna
Le sentiment de culpabilité, c’est le sens de cette aventure qui se joue avec nous, que nous le voulions ou non, c’est pour nous le sentiment de l’histoire, la mémoire de ce que nous avons fait à des époques révolues qui vient se croiser en nous avec l’éveil de l’ordre moral. Toute participation à la collectivité, consciente ou non, doit donc nécessairement faire peser sur ses membres un sentiment de culpabilité. Telle est, la destinée humaine que l’homme ne peut aspirer se délivrer seul.
Jean-Claude See : Dix jours de méditation vipassana
Nous sommes venus ici cherchant la paix, la béatitude, et au terme de cette première journée nous avons mal partout ! Nous espérions des états de conscience supérieurs et nous avons récolté… des courbatures ! En fait, les douleurs physiques apparaissent en contraste avec l’esprit qui commence à se purifier. Il faut faire face à cette réalité, à cette vérité de notre corps, ici et maintenant, sans réagir. Développer l’équanimité
M. P. : Le regard neuf
Aucun raisonnement dialectique ne peut conduire à cette claire perception. La synthèse, qui établit une conciliation des contraires, thèse et antithèse, tente de surmonter leur opposition par un point de vue nouveau, un arrangement du connu; mais elle demeure sur le même plan, horizontal, et la contradiction peut ressurgir. Tandis que la vision de la fin est reconquête de l’unité; elle a une saveur nouvelle, elle introduit une autre dimension.