Michael Egnor et Adam Jacobs : Votre esprit est-il immortel ?

Et si votre esprit ne mourait pas avec votre cerveau ? Dans cet entretien fascinant, le Dr Michael Egnor, neurochirurgien et professeur renommé, remet en question la vision matérialiste de la conscience et présente des arguments convaincants en faveur de la survie de l’âme après la mort. S’appuyant sur son nouveau livre The Immortal Mind, le Dr Egnor explore les expériences de mort imminente, les études sur le cerveau scindé et le mystère de la conscience de soi, le tout à travers le prisme de la science, de la philosophie et de la spiritualité.

Ulrich Mohrhoff : Science, technologie et spiritualité

La science présuppose un cadre métaphysique qui formule des questions et interprète les réponses obtenues par une expérience bien conçue ou une observation minutieuse. Un tel cadre n’est pas testable par les méthodes de la science. Si la science et le matérialisme sont régulièrement confondus, c’est parce que dans le monde académique, le matérialisme reste le présupposé par défaut. Le but du jeu est de sauver les apparences matérialistes. En réalité, nous avons le choix. Nous pouvons adopter un cadre de pensée matérialiste, poser les questions qui se posent dans ce cadre et essayer de donner un sens aux réponses que nous obtenons. Ou bien nous pouvons adopter un cadre de pensée spirituel, poser les questions qui se posent dans ce cadre et essayer de donner un sens aux réponses de la nature à ces questions. Dans le premier cas, c’est le matérialisme qui englobe la science, dans le second, c’est un cadre de pensée spirituel. Dans les deux cas, il s’agit d’une inclusion et non d’une intersection. Il n’y a donc pas d’« intersection de la science et de la spiritualité ».

Richard Smoley : Comment penser l’impossible : entretien avec Jeffrey Kripal

Jeffrey J. Kripal, titulaire de la chaire J. Newton Rayzor en philosophie et pensée religieuse à l’université de Rice, est l’un des explorateurs les plus intrépides des implications de la recherche psychique et spirituelle. Ses ouvrages comprennent The Superhumanities: Historical Precedents, Moral Objections, New Realities et Esalen: The Religion of No Religion. Son livre le […]

David Bohm : plénitude, temps, sens

Mais en même temps, l’explicite est dans l’implicite et non l’inverse. Nous pouvons le constater dans la vision. Nous avons la vision du coin de l’œil (périphérique), qui est vague, mais qui capte très bien les mouvements, et nous avons la vision du centre qui est très net. Si le centre est endommagé, vous pouvez toujours utiliser l’autre partie, mais si la périphérie est endommagée, le centre n’a plus de sens. Il en va de même pour l’esprit ; il y a l’arrière-plan génératif qui émerge dans le foyer bien défini, sur lequel nous pouvons concentrer notre attention. Mais nous devons également prêter attention au général, au générateur, ce qui implique de développer une attention non dirigée.

David Edwards : Comment abandonner une carrière en entreprise

Si tu écris avec la tête, ça ne fonctionne pas. Mais si tu écris avec tes émotions, que tu touches à des sentiments forts — l’amour, la tristesse, le regret, la nostalgie, ou peu importe — si tu es vraiment dans ton ressenti, il y a comme une résonance que tu peux capter. Et si tu restes dedans, tu peux la transmettre sur la page. Si tu communiques avec la tête, tu touches les gens au niveau de la tête. Mais si tu écris avec le cœur, tu touches les gens au niveau du cœur. Et pour moi, c’est ça, la félicité. Je veux dire, je sentais que c’était une activité belle, méditative.

Robert Linssen : Dialogue sur la Vie, l'Amour et la Philosophie

Nous devrions nous poser avec une grande force la question : « qui suis-je » ? Suis-je seulement ce corps né il y a quelques années et mourant dans quelques années ? Suis-je seulement cet ensemble de mémoires héritées ou acquises; suis-je seulement cet ensemble de pensées, de passions, d’aspirations nobles de désirs, d’émotions sublimes ou de voluptés ? Pour vous dire franchement le fond de ma pensée, nous sommes infiniment plus que cela !

R.P. Kaushik : Enquête sur le néant

Lorsque vous avez cessé de la décrire et de fuir par le plaisir, les rituels, les dogmes et les croyances, vous vous retrouvez face à ce néant. Regardons maintenant ce néant : voici ma solitude, voici mon néant. Je le vis totalement, complètement, parce que mon esprit a cessé de le décrire. Mon esprit reconnaît aussi la nécessité de l’affronter parce qu’il ne peut s’en échapper. Dès que mon esprit cesse de le nommer, de fuir, d’y penser, que se passe-t-il ? Qu’arrive-t-il à l’observateur ? Comprenez bien la nature de l’observateur. L’observateur est l’accumulation du savoir passé, des expériences, des émotions, des plaisirs et des rituels. Lorsque tous ces éléments disparaissent, où est l’observateur ?

La nature de la vie religieuse II. Discussion avec Krishnamurti

Est-ce que le culte de l’intellect et de toutes ses activités a provoqué un sentiment de morcellement de la nature entière de l’homme ? Je propose simplement cette question pour qu’elle soit débattue, et non comme une théorie. Seriez-vous d’accord ? Parce que l’intellect implique tout le mouvement de la pensée, la connaissance et la compréhension à travers la pensée. Lorsque vous utilisez ce mot, cela sous-entend que la pensée a compris ce qui est dit. La pensée, qui est l’instrument de l’intellect, étant essentiellement limitée, a engendré cette division, cette fragmentation de l’homme. La pensée n’est pas le mouvement d’un esprit religieux.

Brian Gallagher : Nous faisons partie de l’infini

Je travaillais sur un autre livre, sur les neurosciences de la méditation et sur la façon dont nos cerveaux ont évolué pour être capables de vivre des expériences spirituelles, transcendantales et mystiques. Je cherchais des exemples de personnalités qui avaient contribué à la science et qui avaient conservé leur perspective rationnelle de la réalité tout en éprouvant ce genre de sentiments religieux. Je suis tombé sur les écrits d’Einstein sur la religion…

La nature de la vie religieuse I. Discussion avec Krishnamurti

Nous disons que l’ascension même par le savoir est la destruction de l’homme, et que pour empêcher cette destruction, le savoir doit être remise à sa juste place, et c’est dans cette remise à sa juste place que se trouve le début de la vie religieuse.