Fredric Nord : Même la langue n’est pas une « langue »

Fredric Nord soutient que la connaissance de la réalité par le biais du langage est fondamentalement et inévitablement une incompréhension de la réalité. Nous ne comprenons pas ce que fait réellement le langage et, par conséquent, nous ne comprenons pas ce qu’est la vie. La clé de la compréhension de la vie est, selon lui, un recadrage du langage et de la représentation. Cela devrait mettre fin au paradigme du matérialisme et permettre une transcendance en tant qu’a priori.

La nature de la vie religieuse II. Discussion avec Krishnamurti

Est-ce que le culte de l’intellect et de toutes ses activités a provoqué un sentiment de morcellement de la nature entière de l’homme ? Je propose simplement cette question pour qu’elle soit débattue, et non comme une théorie. Seriez-vous d’accord ? Parce que l’intellect implique tout le mouvement de la pensée, la connaissance et la compréhension à travers la pensée. Lorsque vous utilisez ce mot, cela sous-entend que la pensée a compris ce qui est dit. La pensée, qui est l’instrument de l’intellect, étant essentiellement limitée, a engendré cette division, cette fragmentation de l’homme. La pensée n’est pas le mouvement d’un esprit religieux.

Charles Eisenstein : Quand la politique devient guerre

Une amie très chère m’a contacté aujourd’hui, une aînée estimée de la Voie du Conseil, pour me demander comment j’allais. Je lui ai dit que j’avais l’impression d’assister à un accident de voiture au ralenti, tout en ressentant un étrange sentiment de sérénité pendant que la catastrophe se déroule. Car le temps où l’on suppliait […]

Brian Gallagher : Nous faisons partie de l’infini

Je travaillais sur un autre livre, sur les neurosciences de la méditation et sur la façon dont nos cerveaux ont évolué pour être capables de vivre des expériences spirituelles, transcendantales et mystiques. Je cherchais des exemples de personnalités qui avaient contribué à la science et qui avaient conservé leur perspective rationnelle de la réalité tout en éprouvant ce genre de sentiments religieux. Je suis tombé sur les écrits d’Einstein sur la religion…

les « mots », pourrait avoir créé l’univers : Comment l’imagination, stimulée

Le Dr Dolezal nous invite ici à considérer les similitudes troublantes entre les anciens récits de la création, dans de nombreuses traditions religieuses et philosophiques, et la façon dont l’imagination humaine, lorsqu’elle est stimulée ou déclenchée par des mots, crée des univers entiers.

Brian Lowery : Le « moi » n’existe pas. Au lieu de cela, vous façonnez constamment de multiples moi

Si vous lisez l’un des livres de développement personnel les plus populaires, vous pourriez avoir l’impression que nous ne devrions pas vouloir être façonnés par notre environnement social. Nombre de ces ouvrages se concentrent sur l’idée d’être pleinement et sans compromis soi-même. Ce livre ne s’oppose pas à cet objectif, mais soutient plutôt qu’il n’est pas possible d’y parvenir. Les gens veulent et ont besoin d’interactions sociales, ce qui signifie que nous ne pouvons pas vivre complètement à l’abri des influences et des contraintes extérieures.

Chris Niebauer : La philosophie orientale affirme qu’il n’y a pas de « moi ». La science est d’accord

La triste vérité est que chacun d’entre nous fera l’expérience de beaucoup de douleur mentale, de misère et de frustration au cours de sa vie. En prenant la voix dans notre tête pour une chose et en l’appelant « moi », nous entrons en conflit avec les preuves neuropsychologiques qui montrent que cette chose n’existe pas. Cette erreur — ce sentiment illusoire de soi — est la cause première de notre souffrance mentale.

La nature de la vie religieuse I. Discussion avec Krishnamurti

Nous disons que l’ascension même par le savoir est la destruction de l’homme, et que pour empêcher cette destruction, le savoir doit être remise à sa juste place, et c’est dans cette remise à sa juste place que se trouve le début de la vie religieuse.

James Glattfelder : Réenchanter l’univers

La capacité de l’esprit humain à générer des connaissances théoriques a permis de découvrir de nombreux détails intimes sur le fonctionnement de la nature. Cependant, en embrassant le potentiel de la connaissance expérientielle, nous pouvons sonder la réalité à un degré encore plus profond. La notion de métaphysique empirique promet un accès direct aux véritables piliers de la création. Quiconque est assez courageux pour aller au-delà de la familiarité réconfortante de la réalité consensuelle peut glaner des informations sur l’essence de l’existence.

Judith Sugg : Immobilité (Unbecoming)

Une vieille histoire raconte qu’un étudiant demande à son maître combien de temps il faut pour atteindre l’illumination. Le maître répond : « Cinq ans ». L’étudiant demande : « Et si j’essaie vraiment ? » Le maître répond : « Dix ans ». Dans la terminologie de Klein, le fait de fixer un objectif (une illumination plus rapide) met l’étudiant en mode devenir, dans l’attente de la prochaine expérience, et met ainsi en place le schéma qui perpétue la personnalité.