David Coppedge : Intéroception : un concept de design émerge en biologie

À l’instar de la biologie des systèmes, le domaine de l’intéroception considère un organisme comme un système plutôt que comme un ensemble de parties. Pour les chercheurs et les praticiens en médecine, cette nouvelle perspective peut modifier leur approche consistant à traiter tel ou tel organe ou symptôme de manière isolée. Elle permet de prendre du recul et d’adopter une vision plus large de l’organisme dans son ensemble et de la manière dont il communique en lui-même à l’aide d’une multitude de signaux.

Anna Ciaunica : Des cellules à soi-même

Cela signifie-t-il vraiment que nous avons besoin de tout notre corps pour penser ? Je peux certainement me couper un orteil, par exemple, et continuer à penser, n’est-ce pas ? Alors, que signifie exactement dire que la cognition ne se trouve pas dans le cerveau et que j’ai besoin de tout mon corps ? Cependant, la question vraiment importante est la suivante : votre corps était-il « stupide » avant que vous n’ayez un cerveau ? Si oui, comment avez-vous réussi à survivre sans neurones ? Qui a effectué le travail intelligent et difficile de traitement de l’information pour la survie, afin de permettre au cerveau de se développer correctement ?

L’IA vient-elle d’évoluer ? Par V. N. Alexander

Je ne suis pas biologiste. J’ai d’abord été formé sur un ensemble de données philosophiques comprenant de nombreux textes post-structuralistes et postmodernes abscons. J’ai appris à filtrer les absurdités pour atteindre la revendication plutôt simpliste qu’elles contenaient, afin de l’analyser. J’ai pu appliquer mes compétences à des articles douteux financés par l’industrie pharmaceutique, et j’applique ici la même méthode à cet article sponsorisé par Google au sujet d’un nouveau produit qu’ils veulent vendre.

inversion temporelle : De la prière à la physique : la science de la guérison

Alors que nous nous trouvons à la frontière de la science intégrative, les anciennes divisions entre matière et énergie, biologie et information, soi et univers commencent à se dissoudre. Nous commençons à voir se dessiner les contours d’un vaste système vivant, un cosmos holofractal, dans lequel notre parcours personnel de guérison est intimement lié aux étoiles au-dessus de nos têtes et au sol sous nos pieds. La cohérence scalaire est le fil invisible qui relie le corps et le cosmos, permettant aux modèles de se répéter à toutes les échelles.

Matthew Sims : Des souvenirs sans cerveau

Alors que beaucoup de gens supposent que nos souvenirs sont principalement stockés dans notre cerveau, certains philosophes comme moi soutiennent que — tout comme certains autres aspects de la cognition — la mémoire peut dépasser les limites du corps pour inclure des interactions couplées avec des structures dans l’environnement. En bref, au moins une partie de nos processus cognitifs s’étend à notre environnement. La moisissure gluante est un candidat intrigant pour explorer cette idée, car elle ne possède pas de cerveau, mais peut parfois « se souvenir » de certaines choses sans avoir besoin de stocker ces souvenirs en elle-même…

Michael Levin : Les êtres vivants ne sont pas des machines (aussi, ils le sont totalement)

La solution que je propose est de prendre conscience que rien n’est réellement quoi que ce soit, et d’abandonner le littéralisme qui confond nos cartes avec la totalité du territoire. Cessons de présumer que nos modèles formels (et leurs limites) représentent la totalité de ce que nous essayons de comprendre et de prétendre qu’une métaphore objective universelle est une représentation authentique des « êtres vivants », alors que toutes les autres sont fausses. En d’autres termes, rejetons la seule chose sur laquelle les organicistes et les mécanistes sont d’accord — l’hypothèse selon laquelle il existe une seule image précise et réaliste des systèmes si seulement nous pouvions découvrir laquelle est la bonne.

Claude Tresmontant : Les sciences expérimentales et la théologie

Il faut donc bien reconnaître, objectivement, et que cela nous plaise ou non, que l’Univers dans son histoire est un système qui reçoit de l’information, et de l’information nouvelle, constamment. Il est donc bien comparable à une symphonie en train d’être composée, depuis quelque dix-huit milliards d’années, symphonie dont nous n’avons aucune raison de penser qu’elle soit achevée, symphonie composée ou constituée non pas de compositions musicales mais de compositions physiques, chimiques, biochimiques, biologiques, finalement composée d’êtres qui sont des substances, des psychismes et bientôt des personnes.

Claude Tresmontant : Les sciences expérimentales et le point de départ de l’analyse philosophique

Conférence donnée au Centre d’Études et de Recherches Nucléaires, Genève, le 19 octobre 1977 Comme vous le savez, dans l’histoire de la pensée humaine, pour autant qu’elle nous est connue, on distingue plusieurs démarches fondamentales, plusieurs points de départ pour l’analyse et le traitement des problèmes philosophiques. 1. Un premier point de départ est celui que […]

David C Krakauer & Chris Kempes : La vie est-elle un processus computationnel complexe ?

La matière qui résout des problèmes : Récents travaux et cogitations sur l’origine et la fonction de la vie La vie semble de moins en moins ressembler à un simple résultat de la chimie et de la physique, et davantage à un processus computationnel Qu’est-ce qui rend la computation possible ? Pour répondre à cette question, un […]