L’IA vient-elle d’évoluer ? Par V. N. Alexander

Je ne suis pas biologiste. J’ai d’abord été formé sur un ensemble de données philosophiques comprenant de nombreux textes post-structuralistes et postmodernes abscons. J’ai appris à filtrer les absurdités pour atteindre la revendication plutôt simpliste qu’elles contenaient, afin de l’analyser. J’ai pu appliquer mes compétences à des articles douteux financés par l’industrie pharmaceutique, et j’applique ici la même méthode à cet article sponsorisé par Google au sujet d’un nouveau produit qu’ils veulent vendre.

Michael Mendizza : Les limites de la pensée et de la connaissance

Un bref résumé de la recherche de vingt-cinq ans de David Bohm Nous faisons face à un effondrement de l’ordre social général et des valeurs humaines qui menace la stabilité du monde entier. Les connaissances existantes ne peuvent pas relever ce défi. Il faut quelque chose de beaucoup plus profond — une approche entièrement nouvelle. […]

R.P. Kaushik : Le processus créatif

Si vous avez un but, il n’y a pas de mouvement, pas de vie d’instant en instant, il n’y a que la poursuite d’une fin. Avec une approche métaphysique de la réalisation de Dieu ou de la fusion avec la réalité suprême, toute cette vie devient dénuée de sens. Les mots deviennent alors importants. C’est ainsi que fonctionne la pensée : de sa limitation, elle projette une dimension illimitée. À partir de son impermanence, la pensée projette une structure permanente et essaie ensuite de rechercher le permanent. Elle cherche l’illimité, s’identifie à lui et dit : « Je suis rentré chez moi ». La pensée considère la structure permanente comme l’opposé de l’impermanent ou du temporaire. La pensée ne sait pas ce qu’est l’éternité…

Fritjof Capra : Les principes de la vie

27 août 2024 J’ai reçu une formation de physicien et j’ai passé vingt ans à faire de la recherche en physique théorique des hautes énergies. J’ai quitté la physique au milieu des années 1980 pour me tourner vers les sciences de la vie, où une nouvelle conception de la vie a récemment vu le jour. Elle implique […]

Bernardo Kastrup : L’illusion de la compréhension et de la créativité de l’IA

Traduction libre Les applications d’intelligence artificielle (IA) générative d’aujourd’hui sont impressionnantes. Les grands modèles de langage (LLM), tels que ChatGPT, passent facilement le test de Turing et sont donc impossibles à distinguer des humains dans une conversation textuelle en ligne. Ils sont utilisés dans des contextes professionnels pour gérer les demandes des clients, rédiger des […]

Vimala Thakar : L’individuel et le particulier

Traduction libre La question est celle de la fin de la particularité de la personnalité, et de l’émergence de l’individualité. Nous devons différencier la particularité de la personnalité de l’unicité de l’individualité. Nous nous efforçons de trouver les mots pour communiquer avec vous et les mots ne sont peut-être pas adéquats, il n’y a rien […]

Raymond Ruyer : Des culturalistes moutonniers

(Extrait de Le Sceptique résolu 1979 ) Le vrai, le bon, le beau, et le culturel L’estimé Victor Cousin, grand maître de l’Université au siècle dernier, ne connaissait que les trois premiers termes, qui lui paraissaient couvrir l’idéal humain tout entier, ou du moins l’idéal de l’homme universitaire, sapientissime, maître ou élève. S’il ne pensait […]

René Barbier : La création en éducation

L’impasse éducative prend sa source dans les fondements mêmes de la pensée occidentale depuis Aristote. Peu à peu, la richesse de l’imaginaire, qui s’exprimait encore chez les Grecs par la présence, en filigrane, d’une ingérence surnaturelle dans les affaires hu­maines (Dodds), a été réduite à la moindre expression par l’impérialisme d’une pensée logique dichotomique, non dialectique : dicho­tomies théorie/pratique ; agir/non-agir ; réel/imaginaire ; économie/idéologie ; scien­ce/poésie ; structure/changement ; expérimen­tal/clinique ; micro/macro, etc. Le sens de l’éducation, dans son déroulement historique, va de l’être au non-être comme le soutient Michel Juffe. Nous succombons sous le poids d’un mode d’existence psychique dominée par l’hémisphère gauche du cerveau qui impose les catégories du langage verbal, de la logique mathématique, du linéaire et du détaillé, du séquentiel, du contrôlé, de l’intellectuel, de la domination, du mondain, de l’analytique, du lire-écrire-nommer, de la sé­quence ordonnée, de la perception d’un ordre significatif, du complexe de séquences motrices.

André Niel : De l’illusion d’être libre à l’état de liberté

D’où vient notre désir d’une « sécurité intérieure », sinon du sentiment que notre Moi est constamment menacé des intentions agressives de l’Autre ? Mais nous sommes pris ici dans un cercle vicieux, car nous commençons nous-mêmes par nous fonder intérieurement en existence dans l’insécurité — en affirmant notre Moi par contradiction au Non-Moi — et nous nous efforçons ensuite de sortir de l’insécurité par la recherche de remèdes extérieurs ! Seule, la disparition du conflit intérieur du Moi et du Non-Moi nous délivrerait de ce sentiment angoissant d’insécurité, cependant que serait alors rendu possible l’établissement de relations extérieures harmonieuses entre les hommes, capables de les unir efficacement dans la lutte pour la vie, l’adaptation et le bonheur matériel.