Joan Tollifson : Comment être ici maintenant ? Que devrais-je faire ?

À mesure que vous portez une attention ouverte à votre expérience actuelle, il peut devenir évident que la réalité n’est pas ce que nous croyons. La pensée est une sorte de processus d’abstraction qui découpe mentalement la réalité en parties distinctes, les étiquetant et les catégorisant, faisant ainsi apparaître ces choses comme réelles, indépendantes, séparées et limitées. C’est une illusion utile, une carte utile pour fonctionner au quotidien, mais la carte n’est pas le territoire. La réalité est bien plus fluide, évanescente, insaisissable, vivante, non-substantielle et pourtant intensément présente, insaisissable, semblable à un rêve, en perpétuel changement et pourtant toujours ici-maintenant dans cette immédiateté intemporelle.

Brian Lowery : Le « moi » n’existe pas. Au lieu de cela, vous façonnez constamment de multiples moi

Si vous lisez l’un des livres de développement personnel les plus populaires, vous pourriez avoir l’impression que nous ne devrions pas vouloir être façonnés par notre environnement social. Nombre de ces ouvrages se concentrent sur l’idée d’être pleinement et sans compromis soi-même. Ce livre ne s’oppose pas à cet objectif, mais soutient plutôt qu’il n’est pas possible d’y parvenir. Les gens veulent et ont besoin d’interactions sociales, ce qui signifie que nous ne pouvons pas vivre complètement à l’abri des influences et des contraintes extérieures.

Judith Sugg : Immobilité (Unbecoming)

Une vieille histoire raconte qu’un étudiant demande à son maître combien de temps il faut pour atteindre l’illumination. Le maître répond : « Cinq ans ». L’étudiant demande : « Et si j’essaie vraiment ? » Le maître répond : « Dix ans ». Dans la terminologie de Klein, le fait de fixer un objectif (une illumination plus rapide) met l’étudiant en mode devenir, dans l’attente de la prochaine expérience, et met ainsi en place le schéma qui perpétue la personnalité.

L’avenir de l’humanité III. Discussion avec Krishnamurti

Maintenant, lorsque j’observe la peur, cette peur c’est moi. Je ne suis pas séparé de cette peur. L’observateur est donc l’observé. Dans cette observation, il n’y a pas d’observateur pour observer, car il n’y a que le fait : la peur c’est moi, je ne suis pas séparé de la peur. Alors, quel est le besoin d’analyse ? Dans cette observation, s’il s’agit d’une observation pure, tout est révélé, et je peux logiquement tout expliquer à partir de cette observation sans analyse.

Michael Mendizza : Une illumination ou nous ne pouvons pas attraper le vent dans un sac en papier

Cet état est souvent décrit comme étant caractérisé par la « vacuité » (Shunyata) et la clarté. La vacuité fait référence à l’absence d’images mentales conditionnées et aux fausses croyances et actions qu’elles inspirent. L’esprit de bouddha est imprégné d’une compassion illimitée et d’une profonde sagesse. Ces qualités apparaissent naturellement lorsque l’on perçoit la véritable nature de la réalité. Les actions d’une personne qui a réalisé l’esprit de bouddha sont spontanées et naturelles, et découlent sans effort d’un état d’éveil. Ces actions sont exemptes de motivations sociales motivées par l’ego et sont en harmonie avec le flux de l’existence.

Bohm et Krishnamurti

Partie 1 : Introduction de David Bohm Partie 2 : Bohm interviewé par Evelyn Blau Partie 3 : Bohm & K par M. Cadogan et M. Lutyens Partie 4 : Conversations entre K et David Bohm ______________________ 1 : Introduction MA RENCONTRE AVEC KRISHNAMURTI PAR DAVID BOHM Le premier contact que j’eus avec l’œuvre de Krishnamurti fut en 1959 quand je lus son livre « Première et […]

L’avenir de l’humanité II. Discussion avec Krishnamurti

Pour les noms complets des participants, voir ici. P.J. : Pouvons-nous commencer à esquisser le paysage de l’avenir de l’homme, les problèmes auxquels il est confronté et ce qui, dans la matrice de l’esprit humain, l’empêche de se libérer ? K : Quel est l’avenir de l’homme ? L’ordinateur peut surpasser l’homme, apprendre plus vite que lui, enregistrer plus […]

Vimala Thakar : La Réalité n’est pas un concept

4e causerie à Hoev en Holland, 11-8-1987. Le titre est de 3e Millénaire. Je me demande si nous avons remarqué que la famille humaine mondiale traverse une crise structurelle. Les structures que la race humaine a mises en place, disons au cours des 200 dernières années, pour la vie collective, sous la forme de structures sociales, économiques et […]

Martin Ratte : Désirer n’est pas aimer

Vous vous dites sûrement que vous aimez votre époux ou votre épouse. Qu’est-ce qui vous fait croire cela ? Pardieu, me direz-vous, je l’aime parce que je ressens de l’amour pour elle ou lui ! Admettons, mais alors je vous demanderai en quoi consiste ce sentiment que vous appelez « amour » ? Si vous me répondez qu’il se caractérise […]