Tout à tour mathématicienne, infirmière-anesthésiste, psychothérapeute, Annick de Souzenelle travaille depuis plus de 40 ans à un renouvellement de la lecture des textes bibliques. A travers une approche symbolique et poétique inspirée de la kabbale juive, qui remonte à la source des lettres hébraïques et fait appel à la psychologie des profondeurs ainsi qu’à la […]
Étiquette : Amour
Henri Hartung : Le Christianisme : Un Amour vécu
(Extrait de L’Iris et le Lotus 1985) Si je cherche à analyser les raisons de mon attachement pour Venise, je dois vite y renoncer. Je ne suis pas un passionné de la mer, les vestiges historiques, surtout ceux du moyen âge et de la renaissance, me laissent aussi indifférent que le commerce des épices et […]
J. Krishnamurti : La beauté de la méditation
Je voudrais, si vous le permettez, aborder un sujet qui pourrait vous être quelque peu étranger, bien que vous ayez peut-être entendu le mot qui le désigne, tout en luit donnant un sens particulier. Je veux parler de méditation, qui est une des choses les plus importantes à comprendre. Si nous la comprenons, peut-être pourrons-nous […]
Krishnamurti : La fragmentation
Division Nous devions ce soir discuter du conscient et de l’inconscient, de l’esprit superficiel et des couches plus profondes de la psyché. Je me demande pourquoi nous divisons la vie en fragments : vie des affaires, vie sociale, vie de famille, vie religieuse, vie sportive et ainsi de suite ? Pourquoi ce morcellement existe-t-il, non […]
Carlo Suarès : La fin du grand mythe III
S’affranchir du Temps veut dire s’affranchir de l’inconscient collectif, qui fabrique le temps collectif, et de l’inconscient individuel qui fabrique le temps individuel. Le temps individuel est toujours lié au temps collectif, car l’individu ne parvient que très difficilement à se libérer de l’emprise de l’inconscient. C’est pour desserrer cette étreinte mortelle que nous nous efforcerons de la décrire.
le professeur Aziz Lahbalei : Petite et grande guerre sainte
Le mot « islam » lui-même dérive de la racine qui a donné »salâm » (salut, paix, bonne santé, calme…). Le mot djihâd, lui, vient de »djuhd » qui signifie effort, tant physique que moral. Un soir, au retour d’une victoire sur leurs adversaires idolâtres, les Musulmans manifestèrent une certaine satisfaction. Mohammed leur lança : « Nous revenons du djihâd mineur, pour entreprendre le vrai djihâd, celui de l’âme. »
Frère Éloi Leclerc : Ne vous inquiétez pas…
Car celui qui, à la suite de Jésus, accueille la nouvelle proximité de Dieu, pourra toujours, et quoi qu’il arrive, entretenir des relations filiales avec le Principe suprême de l’univers et se comporter comme un enfant à son égard.
lama Denis Teundroup : Amour et connaissance
Le bouddhisme du Mahâyâna met l’accent avec insistance sur la nécessité de l’union de l’Amour et de la Connaissance. Nous pouvons rappeler ici l’image traditionnelle de l’oiseau avec ses deux ailes : la colombe de l’esprit a besoin de l’aile droite de l’amour et de l’aile gauche de la connaissance pour s’envoler au firmament de la Claire Lumière du pur-esprit. Mais si l’on proclame l’exigence de la conjonction de ces deux approches, selon les pratiques et les individus, l’accent est mis davantage sur l’une ou l’autre. Il y a des voies plus sèches, d’autres plus humides, des voies qui insistent davantage sur la connaissance, d’autres sur l’amour, mais sans jamais les dissocier. Par connaissance, il faut comprendre la Connaissance Transcendante, la Prajnâpâramitâ.
Stan Rougier : Comment réveiller l'archange qui dort sur son fumier ?
Les humains n’habitent pas leur propre demeure. Fermé pour cause de surmenage. Ils ne s’aiment pas, ils n’ont pas le temps. Leurs activités ou ce qui leur arrive sont des perles répandues. Pas de fil qui puisse en faire un collier. Ils ne se parlent pas, ils bavardent. Les papotages s’annulent les uns les autres. Mis à la retraite, ils ne savent plus où ils en sont, ils s’ennuient. Ils tuent le temps en attendant que le temps les tue.
Jean Markale : Entre terre et grandes landes
Il semble bien qu’autrefois on était ouvert sur les choses. Depuis, l’homme classique, cerné dans les étaux d’une raison abstraite, a oublié que l’Esprit ne peut s’exprimer que par la chair, et que cette chair est issue des minéraux de la terre et de l’eau du ciel. A force de nier la chair, on en est venu à nier l’Amour. Et à oublier que la seule façon d’assurer notre dignité humaine est d’atteindre à l’amour universel des êtres et des choses.