David Bohm : La physique et les lois de la nature

Traduction libre PRÉFACE À plusieurs reprises avant l’entretien qui suit, j’ai exhorté M. Bohm à écrire un livre destiné à un public de profanes sur la nature et l’évolution de la discipline de la physique. Je pensais que l’originalité de sa perception, ainsi que son don pour la clarté de la communication, seraient bien employés dans […]

Erich Fromm : Prophètes et prêtres

Texte de 1967. Le danger nucléaire mentionné dans ce texte peut facilement être remplacé par le mondialisme et ses nombreuses facettes. Lire, par exemple, sur le blog, les textes de James Corbett et de Jessica Rose. On peut dire sans exagérer que jamais la connaissance des grandes idées produites par la race humaine n’a été […]

Derrick Jensen : La magie du Vivant. Entretien avec David Abram

Traduction libre. Le titre est de 3e Millénaire Extrait de How Shall I Live My Life ? On Liberating the Earth from Civilization, édité par Derrick Jensen, PM Press, 2008. (En juillet 2000, Derrick Jensen a réalisé un long entretien décousu avec Abram, au Nouveau-Mexique. L’entretien devait être publié dans The Sun plus tard cette même […]

Le champ unitaire causal, entretien Émile Pinel et Christine Hardy

Par conséquent, m’attaquant à la cellule vivante, je me suis trouvé devant un problème très particulier (au point de vue mathématique), à savoir que l’on a l’habitude de fixer la position de quelque chose par rapport à trois dimensions (hauteur, largeur, profondeur). Or je ne pouvais pas trouver des axes fixes, puisque le noyau bouge tout le temps et que le cytoplasme, lui aussi, se déforme. J’ai donc été amené à investiguer en mathématiques un domaine dans lequel les phénomènes se présentent dans des espaces mouvants, et c’est ce calcul, qu’on appelle calcul tensoriel, que j’ai utilisé, celui dont Einstein s’était servi pour faire sa relativité physique.

Robert Linssen : La spontanéité de la vie

Si l’homme veut remplir le rôle que la Nature est en droit d’attendre de lui, il faut qu’il s’ouvre aux possibilités infinies que lui confère la VIE. L’homme accompli est celui en qui et par qui, la VIE s’exprime librement, spontanément. Mais cette liberté et cette spontanéité exigent le total dépouillement des limites de l’ego. C’est à cet état d’être qu’ont accédé tous les grands sages du monde. Tous ont atteint en eux, cette base du monde, par laquelle il est révélé à l’homme, que son « moi » de surface n’est que projection évanescente et limitée d’une plénitude cosmique de profondeur, infinie, éternelle.

Aimé Michel : L'espace silencieux

la vie une fois apparue évolue-t-elle forcément vers l’intelligence ? Là encore, on ne dispose que d’un cas particulier, mais lui aussi très fort : c’est qu’il y a eu sur la Terre, à plusieurs reprises, plusieurs lignées contemporaines montant vers l’intelligence de type humain. C’est ainsi, par exemple, que l’Homme de Neandertal, étranger pourtant à notre lignée, n’en est pas moins un Homo sapiens. L’Homo sapiens est apparu au moins deux fois.

Dr Swami Hridayananda Mataji : A quoi ça sert ?

Le but est d’atteindre l’évolution la plus haute. La raison d’être du travail est de vous amener à ce niveau. Si vous réussissez à accomplir votre tâche comme il le faut, en acceptant les situations dans lesquelles vous vous trouvez placé, en accomplissant votre tâche aussi parfaitement que vous le pouvez et en vous absorbant totalement dans ce que vous faites, vous contribuez alors à votre évolution. Cela ne vous empêche pas d’essayer d’améliorer votre situation. Ne vous méprenez pas, je ne veux pas dire que si vous faites un travail particulièrement déplaisant vous devez continuer sans essayer de trouver une meilleure situation…

Tran Thi Kim Diêu : La transformation de soi - Une exploration dans l'inconnu

La transformation de soi dans le mental est effective et réelle quand elle n’est plus seulement un jouet intellectuel et quand elle cesse d’être un rêve à l’état de veille. En effet, une idée, tout comme un mot, n’est pas la chose à laquelle l’idée ou le mot doit correspondre. La faculté de projection du mental – qui cause l’objectivation – peut se saisir de l’idée de la transformation de soi, comme de toute autre, pour en bâtir une théorie intellectuelle qui va lui servir de jouet…

Pascal Ruga : Vieillir, c'est entrer en éternité

Pour la grande majorité des hommes, l’au-delà ne devient qu’un désir de survie, le présent n’est plus qu’une continuelle poursuite des envies les plus pugnatives, et vivre en société en devient coriace d’agitations artificielles où le problème de chacun est de se mettre devant celui qui le précède… Bien heureusement le sourire d’un petit enfant est toujours là pour nous faire voir l’autre face de toutes ces misères. La Beauté existe, et l’Esprit d’où elle est née aussi.

Enem : Arsène (conte philosophique)

Quand par exemple, je vois une mouche attrapée par une araignée, le désir de la sauver s’élève en moi en même temps qu’un dilemme : si je laisse faire, la mouche meurt ; si je sauve la mouche, en admettant que ce soit possible, c’est l’araignée qui risque de mourir. Que faire ? On peut se poser la question. Il y a, semble-t-il, un grand, un immense ordonnancement dans les choses de la nature dont nous ne comprenons rien et où il apparaît nettement que naître et mourir sont comme des détails courants et sans le sens dramatique que nous leur donnons. Pourquoi ? Que se cache-t-il derrière cet écran que nous n’arrivons pas à percer ?