Paul Cudenec : Défenseurs de la vie et de la nature

Diviser pour régner est la technique principale grâce à laquelle une puissance occupante numériquement faible peut maintenir sa domination sur une population indigène. Les partis politiques et l’étiquetage « gauche » ou « droite » sont conçus pour nous empêcher de parler, de trouver un terrain d’entente, de nous rassembler contre le règne despotique du Capital mondial. Si quelqu’un d’autre n’est pas d’accord avec tout ce que nous pensons ou disons, nous sommes censés le considérer comme notre ennemi, sans aucune communication possible – hormis les insultes et les dénonciations.

Joshua Stylman : De Tout-Fiat à Tout-Réel

La situation moderne va plus loin que l’extraction financière. Nous avons été systématiquement optimisés pour être exploités dans tous les domaines de l’expérience humaine. Notre capacité d’attention a été raccourcie pour correspondre aux cycles publicitaires. Nos systèmes de récompense ont été détournés par des plateformes dopaminergiques. Nos liens sociaux ont été médiatisés par des algorithmes conçus pour accroître l’engagement et non la satisfaction.

R.P. Kaushik : L’origine de la pensée

Ce moi, ce penseur, n’a donc rien de noble ni de merveilleux ; ce n’est qu’une pensée limitée. Mais, dès que la pensée se préoccupe de sa propre survie, celle du penseur ou de l’âme, le chaos et la confusion commencent. Certains s’investissent dans leurs enfants, d’autres dans leur église ou leur temple, d’autres dans leur pays, d’autres encore dans des credo, comme le communisme ou le fascisme. Soit vous mourez pour vos enfants, soit vous mourez pour votre pays ou votre religion, et alors vous aurez la vie éternelle. La pensée est si rusée ; elle ne meurt que pour survivre. L’aspect le plus dénué d’intelligence de la pensée est qu’elle détruira le corps pour survivre elle-même.

Randall Bock : BREAKING BAD Médecine

L’une des grandes questions de la crise COVID est la suivante : « Comment le système de soins médicaux a-t-il pu se tromper à ce point ? » Cet excellent essai du Dr Randall Bock s’appuie sur son expérience personnelle et sur des anecdotes tirées de toute une vie de pratique des soins de premier recours, depuis la Virginie rurale jusqu’à la grande ville de Boston, pour illustrer et mettre en lumière la maladie au cœur de la médecine occidentale moderne

Krishnamurti : À propos de la guerre

Est-il possible d’avoir la paix sur cette terre ? C’est un cri qui résonne depuis des millénaires. Il y a deux mille cinq cents ans, le Bouddha parlait de paix, bien avant l’avènement du christianisme. Et nous en parlons encore aujourd’hui. Alors, en prenant conscience de tout cela, que pouvons-nous faire ? Les efforts individuels pour vivre en paix n’ont pas d’effet sur le monde entier. Vous pouvez vivre paisiblement dans cette belle vallée, tranquillement, sans trop d’ambition, sans trop de corruption, sans trop de compétition, simplement en vivant ici tranquillement, peut-être en vous entendant bien avec votre femme ou votre mari. Mais cela aura-t-il un impact sur la conscience humaine dans son ensemble ?

Michael Mendizza : « C’est tellement simple »

Il est relativement simple de voir comment la perception primaire, l’expérience de notre corps en mouvement et en interaction avec l’environnement, génère l’apparence ou le sentiment qu’il y a un « moi » séparé à l’intérieur, qui ressent et fait tout. Cette impression a été créée par la formidable puissance de traitement du néocortex. Tout comme nous avons accepté et nous nous sommes identifiés à notre expérience sensorielle et à nos sentiments émotionnels intérieurs subjectifs, nous avons accepté et nous nous sommes identifiés à l’image-pensée abstraite d’un « moi », en ignorant que ce « moi » n’est qu’une image.

R.P. Kaushik : Enquête sur le néant

Lorsque vous avez cessé de la décrire et de fuir par le plaisir, les rituels, les dogmes et les croyances, vous vous retrouvez face à ce néant. Regardons maintenant ce néant : voici ma solitude, voici mon néant. Je le vis totalement, complètement, parce que mon esprit a cessé de le décrire. Mon esprit reconnaît aussi la nécessité de l’affronter parce qu’il ne peut s’en échapper. Dès que mon esprit cesse de le nommer, de fuir, d’y penser, que se passe-t-il ? Qu’arrive-t-il à l’observateur ? Comprenez bien la nature de l’observateur. L’observateur est l’accumulation du savoir passé, des expériences, des émotions, des plaisirs et des rituels. Lorsque tous ces éléments disparaissent, où est l’observateur ?

L’avenir de l’humanité III. Discussion avec Krishnamurti

Maintenant, lorsque j’observe la peur, cette peur c’est moi. Je ne suis pas séparé de cette peur. L’observateur est donc l’observé. Dans cette observation, il n’y a pas d’observateur pour observer, car il n’y a que le fait : la peur c’est moi, je ne suis pas séparé de la peur. Alors, quel est le besoin d’analyse ? Dans cette observation, s’il s’agit d’une observation pure, tout est révélé, et je peux logiquement tout expliquer à partir de cette observation sans analyse.

Michael Mendizza : Une illumination ou nous ne pouvons pas attraper le vent dans un sac en papier

Cet état est souvent décrit comme étant caractérisé par la « vacuité » (Shunyata) et la clarté. La vacuité fait référence à l’absence d’images mentales conditionnées et aux fausses croyances et actions qu’elles inspirent. L’esprit de bouddha est imprégné d’une compassion illimitée et d’une profonde sagesse. Ces qualités apparaissent naturellement lorsque l’on perçoit la véritable nature de la réalité. Les actions d’une personne qui a réalisé l’esprit de bouddha sont spontanées et naturelles, et découlent sans effort d’un état d’éveil. Ces actions sont exemptes de motivations sociales motivées par l’ego et sont en harmonie avec le flux de l’existence.