R.P. Kaushik : Foi et compréhension

L’intellect est une belle chose dans ses propres limites ; il est nécessaire lorsqu’il s’agit de technologie. Mais lorsqu’il est appliqué aux affaires humaines, il échoue lamentablement. Comme je l’ai déjà dit, les personnes les plus développées intellectuellement ne sont pas nécessairement des personnes intelligentes.

Claude Tresmontant : Le christianisme et la raison

Conférence donnée à Notre-Dame de Paris le 6 novembre 1977. Le christianisme orthodoxe a toujours pensé et professé que l’existence de Dieu est connaissable d’une manière certaine par l’intelligence humaine, à partir de la création, à partir du monde physique et de tout ce qu’il renferme, à partir de la nature. Autrement dit, la création, l’univers […]

R.P. Kaushik : La foi et l’énergie créatrice

Traduction libre Expression appropriée de l’énergie créatrice. Le travail en tant qu’expression naturelle. La dépendance à l’égard du travail pour la survie. La foi relative et les miracles. La dualité et le conflit de la foi relative. La foi véritable ou suprême. L’action de l’énergie suprême. Nous avons discuté de l’énergie créatrice ou de l’inspiration […]

Albert Blackburn : La Compréhension holistique

Traduction libre Lorsque l’on cesse de chercher à échapper à la douleur et à la souffrance intenses résultant d’un problème, il y a une libération du connu, qui invite à une compréhension holistique. Gabriele Blackburn : Al, qu’entends-tu par compréhension holistique ? Veux-tu dire qu’il y a différents niveaux de compréhension ? Albert Blackburn : Je pense qu’il est […]

Alan W. Watts : En quel sens « doit-on » croire ?

Avant d’aller plus loin, il me faut expliquer quelques notions de base du christianisme — plus précisément, quelque chose appelé « l’Incarnation » ; ce mystère est supposé résoudre l’état de « Chute » caractérisant la nature humaine. J’espère que ce qui va suivre ne sera pas trop ennuyeux ; mais, pendant mes quelques années […]

Swami Devanath Saraswati : Volonté et soumission

(Revue Le chant de la licorne. No 24. 1988) Toute démarche spirituelle implique une personnalité à la fois volontaire et soumise. Il est indispensable, pour effectuer de réels progrès, de résoudre cet apparent dilemme. La volonté, expression de l’ego La volonté individuelle est une nécessité Cette nécessité s’exprime dans toutes les sphères de notre vie, […]

Anne Denieul : La magie est naturelle entretien avec Roger de Lafforest

« Nous pratiquons une magie que l’on peut à juste titre qualifier de scientifique, s’appuyant sur les lois connues de la physique micro-vibratoire, sur certaines conséquences du calcul quantique, et remplaçant la baguette de l’enchan­teur par les graphiques du géomètre. La physique micro-vibratoire, dans ses constatations et son vocabulaire, ap­porte aujourd’hui des explications valables à tous les phénomènes magiques. En outre, des techniques nouvelles permettent, en utilisant les méthodes de la science expé­rimentale, de reproduire en laboratoire toutes les œuvres que les sorciers se vantaient d’accomplir avec ou sans l’aide du Diable. »

Henri Blocher : Genèse et big-bang

Peut-on faire coexister la vision des origines du monde telle qu’elle est décrite dans le livre de la Genèse et les propositions que font les scientifiques ? Peut-on établir un lien entre les six jours de la Bible et les treize milliards d’années, sinon plus, qu’évoquent les chercheurs ? Trois conceptions : fidéiste, concordiste et créationniste, s’y sont employées. Sans y réussir pleinement.

Biologie et foi

La science et la foi sont deux modes de connaissance. Mais elles diffèrent par leur source, leur mé­thode, leur objet. Les sciences de la Nature étudient la matière inerte et les êtres vivants. Astrono­mie, physique, chimie, biologie s’efforcent de découvrir les lois qui régissent ce qu’el­les étudient. D’autres branches sont plus descriptives, comme la paléontologie. Mais toutes les sciences tentent de connaître comment les choses se passent ou se sont passées. Pour y parvenir, le moyen qui a fait ses preuves est la méthode expérimen­tale. Tout cela est bien connu. La foi se situe sur un tout autre plan. Elle ne repose pas sur une expérience de type scientifique. Elle n’est pas un catalo­gue de propositions résumées dans un Credo. Elle est d’abord adhésion à Quel­qu’un dont la science ne me dit rien. L’ob­jet de la foi, c’est Dieu se révélant. De même que les premiers disciples de Jésus l’ont écouté et suivi, de même le croyant accueille le message de Dieu afin d’y trou­ver le sens de sa vie. S’il s’engage dans la voie que Dieu lui propose, s’il fait « l’expé­rience de la foi », il éprouve alors la convic­tion d’être dans la vérité. Vous m’avez parlé de conflit entre science et foi. Je ne vois pas comment deux types de connaissance situés sur des plans aussi différents pourraient entrer en conflit.

Pierre D'Angkor : Le problème de la foi

C’est un fait en tout cas que l’homme est un être religieux — on l’a constaté dans tous les temps — et qu’il le demeure en dépit des dénégations matérialistes que lui oppose sans cesse son mental analytique et diviseur. Si l’Absolu, l’Infini, répond à un besoin secret vital, essentiel, de lui-même, c’est donc qu’il est le fond de lui-même. La religion nous propose ici l’explication surnaturelle : Dieu a mis en nous ce sentiment profond pour nous amener à Lui . Plus logique, moins artificielle, nous apparaît l’explication naturelle. La Nature ne crée rien d’inutile. Si elle a mis en nous telle tendance, c’est que, de quelque façon, elle est à même de la satisfaire…