L.-J. Delpech : Un grand maître de la psychologie des profondeurs C.G. Jung (1875-1960)

(Extrait de la revue des deux mondes. Août 1968) L’année dernière paraissait un livre : Ma vie, souvenirs, rêves et pensées [1] du grand psychanalyste suisse C.G. Jung. Rapidement, treize mille exemplaires furent vendus, le nombre eut été sans doute beaucoup plus important si ce livre avait paru plus tôt, beaucoup de lecteurs de Jung […]

le Dr Ryke Geerd Hamer : Genèse du cancer

Une présentation par le Dr. Hamer de sa thérapie controversée (Revue Le chant de la licorne. No 10. Été 1985) « J’avais cherché le cancer dans la cellule et je l’ai trouvé dans une erreur de codage du cerveau » (R. G. Hamer) Les textes qui suivent sont extraits d’un livre de plus de 500 pages […]

Pierre Solié : Mythes et polis dans la Grèce antique

(Revue Question De. No 59. 1984) ÉPIGRAPHE Lorsque le destin, durant quatre années entières, fomenta sur l’Europe une guerre d’une grandiose atrocité — une guerre que personne n’avait voulue — nul esprit, pour ainsi dire, ne songea à se demander ni ne se demanda qui ou quoi avait au juste causé cette guerre et sa […]

André A. Dumas : La Personnalité subconsciente

(Extrait de La Science de l’Âme, 2e édition. Dervy-Livres 1980) Nous vivons à la surface de notre être. William JAMES Qu’est-ce que le Subconscient ? Notre expérience quotidienne nous permet de constater que ce que nous appelons la conscience psychologique, le conscient, est en quelque sorte une « sélection » d’états mentaux et affectifs, de […]

Dominique Casterman : Être soi

(extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996) La conscience que nous avons de nous-même n’est pas quelque chose de figé définitivement mais plutôt une succession de moments de conscience, lesquels manifestent l’aspect dynamique du processus de relation entre le moi et le monde extérieur. La croyance en une individualité permanente, […]

Jacques de Marquette : Sociologie et psychologie

L’observation nous apprend qu’il y a fort peu de chances pour que nos opérations mentales supérieures nous soient inspirées exclusivement par l’accumulation des pensées les plus élevées des autres humains collectées dans une sorte d’âme supérieure du groupe. En effet, l’expérience maintes fois répétée prouve que l’agglomération des individus en groupes nombreux, loin d’élever la résultante de leurs pensées et de leurs émotions, exerce sur celles-ci une influence dégradante, ravalant les sentiments au niveau commun le plus bas, bien loin de les élever à une qualité inaccessible aux individus séparés.

Aimé Michel : La Boussole où l’on comprend pourquoi le spiritisme est une impasse

Les grands rêves du sommeil profond, celui que les physiologistes appellent paradoxal parce qu’il a toutes les apparences de l’éveil, nous font expérimenter chaque nuit un monde aux possibilités plus difficiles à cerner que celles de la veille. Si notre corps est entièrement déconnecté, si notre santé est bonne, parfois aussi quand nous avons la fièvre, il peut arriver que ce que nous appelons « esprit », faute d’en connaître la nature, survole le temps et l’espace. Dans un « moi » dédoublé par la trance, peut-on alors assigner des limites à ce monde-ci et donc parler d’un au-delà ?

le pasteur Jean-Marc Charensol : La prière dans la vie du chrétien

Si chacun sait ou croit savoir ce qu’est la prière, il y a, en fait, tant de différences et de nuances parmi les prières qui montent vers la ou les divinités, qu’il est nécessaire de définir sur quoi portera notre étude. Qu’est la prière chrétienne ? Quelles sont ses caractéristiques ? Au lieu d’apporter une définition massive, nous procéderons par touches successives et nous constaterons que les premiers traits qui nous frappent appartiennent au domaine de la vie consciente et volontaire.

Michel Waldberg : Alchimie de Jung

Dans cette perspective, l’inconscient cesse de paraître — ou de disparaître — à la façon d’un iceberg (contre lequel le navire investigateur vient s’écraser) ; l’inconscient n’est pas une hypothétique « concrétion », mais au contraire un processus, de sorte que loin de se tenir dans le statique rapport d’antagonisme sous lequel on se représente ordinairement sa fonction (comme négatif d’un positif qui serait le conscient), l’inconscient tout au contraire médiatise le conscient lui ouvre les espaces que sa « myopie » congénitale lui annule ordinairement, provoquant ainsi « une évolution, voire une métamorphose véritable de la psyché ».