Martin Ratte : La juste place de la pensée

Nos actions ne se font pas toujours toutes seules. Qu’arrive-t-il si notre action n’est pas habituelle, par exemple, s’il est question de nous rendre en auto à un endroit où nous ne sommes jamais allés. À ce moment, il faut se documenter au préalable sur le trajet. L’Éveillé, tout comme nous, fait évidemment cela. Ensuite, en cours de route, il tire de sa mémoire (ou pense à) chaque information pertinente au moment approprié, disons un nom de rue, et il est à l’affût de cette rue. Donc, ici, l’Éveillé et nous ne sommes pas vraiment différents. En fait, non, il y a une différence : parce que l’Éveillé s’observe, il n’est pas assailli de pensées stupides lorsqu’il cherche sa destination, alors que nous, de notre côté, nous sommes assiégés par des pensées plus sottes les unes que les autres.

Krishnamurti : L'identification, la peur, le temps et la liberté

Donc, pouvez-vous ne pas vous identifier et pourquoi vous identifiez-vous ? Vous comprenez ma question ? Pourquoi ? Est-ce que, par l’identification avec un autre, vous vous évadez de vous-même ? Approfondissez cela, s’il vous plaît ! Vous évadez-vous ? Ou, vous pouvez vous identifier avec un autre, parce que vous êtes solitaire, ou vous avez peur de n’être rien. Vous comprenez ? Être absolument vide, psychologiquement, je ne veux pas dire biologiquement, s’agissant de la nourriture. Est-ce que ce sont là les raisons ? Ou le fait que vous ne vous êtes jamais posé cette question et, est-ce que, si vous vous la posez, vous avez peur de vous voir en face, tel que vous êtes réellement ? Par conséquent, l’identification avec un autre devient un moyen de vous évader de ce que vous êtes. Donc, vous demandez alors ce que vous êtes ?

R.P. Kaushik : La foi et l’énergie créatrice

Traduction libre Expression appropriée de l’énergie créatrice. Le travail en tant qu’expression naturelle. La dépendance à l’égard du travail pour la survie. La foi relative et les miracles. La dualité et le conflit de la foi relative. La foi véritable ou suprême. L’action de l’énergie suprême. Nous avons discuté de l’énergie créatrice ou de l’inspiration […]

Toni Packer : La Colère

Traduction libre À propos du 11 septembre 2001 L’article suivant a été écrit par Toni Packer en réponse à une demande du magazine Inner Directions qui souhaitait obtenir quelques mots sur les événements du 11 septembre 2001. Vous demandez quelques paragraphes reflétant mes pensées sur les événements du 11 septembre du point de vue de l’éveil — comment […]

Wolter Keers : Indifférence & non agir

Traduction libre Question : N’y a-t-il pas un grand danger de devenir indifférent si l’on commence à penser ainsi ? W.K. : Non. L’indifférence est une forme de résistance. Si je suis indifférent, alors je n’ai pas besoin de m’occuper de vous, alors je peux dire « débrouillez-vous tout seul ». L’indifférence est une sorte de mur […]

Hazrat Inayat : La loi de la vie

(Revue La pensée Soufie. No 1. 1964) Tout ce qui nous arrive, nous l’atteignons en réalité nous-mêmes. Je ne veux pas dire par là qu’on ne puisse fabriquer quelque chose, le créer, le gagner, le mériter ou que cela ne nous puisse venir par le hasard. Ce qui nous advient peut emprunter n’importe laquelle de […]

Le temps c'est la pensée, entretien avec Robert Powell

En somme, la conscience sans choix doit naître sans aucune pression de l’esprit, spontanément; autrement, elle n’est pas « sans choix ». Examinez tout d’abord la question de motivation, et voyez si votre conscience sans choix est le moyen d’arriver à une fin, ou si c’est une fin en soi pour vous. Si tel est le cas, vous serez en présence de justes assises. Ne tentez pas alors de « retenir votre jugement, » c’est impossible; si vous essayez de le faire, vous ne ferez que refouler la pensée et donner plus de force à l’esprit subconscient. N’essayez pas d’être conscient. Soyez-le. Faites-en l’expérience, jouez avec, et voyez ce qui se produit; personne ne peut vous le dire, et si quelqu’un vous le disait, cela n’aurait aucune valeur pour vous. N’en faites surtout pas un problème; nous en avons déjà assez comme ça !

Sharifa Goodenough : Action et repos

En Occident,on aime surtout l’action, l’activité qui semble à la plupart des Occidentaux le don d’être de l’existence, car si ce n’est pour être actif, à quoi bon vivre ? En Orient, on aime surtout l’immobilité. Si un Occidental va en Orient, s’il s’approche des sages, des mystiques de l’Inde et s’il a recueilli quelque chose de leur sagesse, on peut être sûr que dans la plupart des cas il voudra l’employer pour mieux conduire l’activité de sa vie. Il se dit, il dit aux autres : « Pourquoi tout cela ? Tout ce que j’ai appris je veux l’employer pour l’action pour que nous puissions mieux agir. L’Oriental, au contraire quand il voit toute l’activité du monde dit : « Illusion, jeu d’enfants ! Ce qui compte, c’est la vie elle-même, c’est la vie immobile silencieuse ».

Dr Swami Hridayananda Mataji : A quoi ça sert ?

Le but est d’atteindre l’évolution la plus haute. La raison d’être du travail est de vous amener à ce niveau. Si vous réussissez à accomplir votre tâche comme il le faut, en acceptant les situations dans lesquelles vous vous trouvez placé, en accomplissant votre tâche aussi parfaitement que vous le pouvez et en vous absorbant totalement dans ce que vous faites, vous contribuez alors à votre évolution. Cela ne vous empêche pas d’essayer d’améliorer votre situation. Ne vous méprenez pas, je ne veux pas dire que si vous faites un travail particulièrement déplaisant vous devez continuer sans essayer de trouver une meilleure situation…

swami Hridayananda Sarasvati (mataji) : L'inaction dans l'action et l'action dans l'inaction

Selon la philosophie indienne toute action suscite une réaction égale en qualité. Donc, même si en apparence vous n’agissez pas, l’action mentale provoquera certainement une réaction. Le karma peut être créé à partir d’une action mentale. Cela est très facile à comprendre puisque nous sommes tous réunis par une même Conscience, dans chacun de nous il y a un aspect de cette Conscience Absolue, Infinie, qui nous lie tous les uns et les autres, et les ondes mentales peuvent atteindre leur destination la plus éloignée. Elles provoqueront une réaction chez la personne concernée et ensuite celle-là reviendra à l’émetteur, pouvant le maintenir dans une agitation constante.