Au-delà du masculin et du féminin entretien avec Tony Parsons

LONDRES, 18.3.2000 Jan Kersschot : Dans le train, je lisais quelques chapitres de votre livre The Open Secret et je suis tombé sur cette partie où vous écrivez [p. 14] : J’étais fasciné et effrayé par les femmes. Voulez-vous en parler, ou pensez-vous que c’est une question trop personnelle pour une interview ? Tony Parsons […]

René Fouéré : Quelques réflexions - Krishnamurti, la mort, les opinions et les actes

Le titre est de 3e Millénaire Krishnamurti a pu être l’annonciateur d’une ère nouvelle de l’humanité Son enseignement pourrait marquer l’origine d’une nouvelle étape dans l’évolution de la vie sur la planète et contribuer à l’avènement de cette nouvelle étape au cours de laquelle toutes les tensions dangereuses pour la survie de l’espèce humaine seraient […]

René Fouéré : La Pensée de Krishnamurti

(Revue Spiritualité. No 74-75-76-77. Mai – Septembre 1951) Le texte publié est, à quelques simplifications près, celui d’une conférence faite à Paris à la demande du Swami Siddheswarananda, sous les auspices du Centre de Recherches Philosophiques et Spirituelles, dont l’animatrice est Madame M.-M. Davy. « De même que, dans un cirque, les animaux sont dressés à […]

J. Krishnamurti : La beauté de la méditation

Je voudrais, si vous le permettez, aborder un sujet qui pourrait vous être quelque peu étranger, bien que vous ayez peut-être entendu le mot qui le désigne, tout en luit donnant un sens particulier. Je veux parler de méditation, qui est une des choses les plus importantes à comprendre. Si nous la comprenons, peut-être pourrons-nous […]

Krishnamurti : La fragmentation

Division Nous devions ce soir discuter du conscient et de l’inconscient, de l’esprit superficiel et des couches plus profondes de la psyché. Je me demande pourquoi nous divisons la vie en fragments : vie des affaires, vie sociale, vie de famille, vie religieuse, vie sportive et ainsi de suite ? Pourquoi ce morcellement existe-t-il, non […]

Vimala Thakar : Questions autour du silence

Rencontre du 2 Août 1989 Chaque question remise par les participants arrive à Vimala et il n’y a pas de comité de sélection. Il semble que cinquante personnes assistent à ces rencontres pour la première fois, et quelqu’un a imaginé qu’il y avait un comité de sélection, choisissant certaines questions, en rejetant d’autres. Mais nous […]

Robert Powell : Rencontre avec la mort

Lorsqu’un deuil nous frappe, que se produit-il au juste ? L’événement est accompagné de diverses émotions qui peuvent aller jusqu’au traumatisme. Si la personne décédée occupait une place importante dans notre vie, donc dans nos pensées, un large segment de la vie de la pensée se trouve soudainement interrompu; et rappelons-nous que c’est vraiment cette vie de la pensée qui fabrique ce qui s’appelle le soi. Alors, on ressent soudain un profond sentiment de vide, comme si une partie de soi était morte avec le défunt.

Daniel Bessaignet : La voie du guerrier entretien avec Pascal Krieger et Malcolm Tiki Shewan

D’ailleurs, à l’origine, les arts martiaux étaient pratiqués par des guerriers professionnels. Leur travail était de combattre. Ainsi leur vie était confrontée aux peurs et aux anxiétés issues de leur contact constant avec la mort. Ils ont donc vite compris que ce n’est pas la technique qui leur permettrait d’affronter la mort avec le plus d’efficacité, mais qu’il fallait pénétrer et comprendre, de façon spirituelle, l’essence même de la vie et de la mort.
Le travail qu’ils accomplissaient sur eux-mêmes leur permettait d’aborder une situation mortelle comme on s’assoit derrière son bureau pour écrire…

le docteur Billaud et le révérend Yukaï : L'offrande de la peur

Notre corps est une merveilleuse machine, et tout ce qui se manifeste en lui représente une tentative plus ou moins réussie de s’adapter au réel ; même si cela ne paraît pas être toujours le cas. Ainsi en est-il de la peur, qui à l’origine est une réaction physiologique de l’organisme pour l’aider à faire face à un danger immédiat et visible. Le cerveau enregistre le péril, émet alors un signal qui déclenche une libération de substances actives dans le sang…

Paix n'est pas tranquillité. Entretien avec les frères Gilles et Siloane de l'abbaye cistercienne de Lérins

Car il y a un désir qui est trop grand. On vient trouver Dieu, on sait très bien que c’est là que l’on est en plénitude, que l’on trouve la paix établie et que tout ce qui est déséquilibre, tout ce qui est dispersion, tout ce qui est peur, inquiétude, disparaîtra. Entre le désir de vraiment aimer (on est là pour ça) et le concret de tous les jours, il y a une lutte. Seul, je crois que l’on ne s’en sort pas ; je crois vraiment que le moine qui veut s’en sortir tout seul s’il ne s’appuie pas sur Dieu est foutu. Et l’on en fait l’expérience vraiment quand on commence aussi à s’appuyer sur soi-même.